Barrant la route à la modification de l’article 37 de la constitution de 1991, les Burkinabè ont opéré une insurrection populaire les 30 et 31 octobre 2014. Cette manifestation publique des masses, a conduit à la chute du régime Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans.
31 octobre 2024, voilà 10 ans que l’ex-président Blaise Compaoré ne siège plus au Palais Présidentiel de Kossyam. L’enfant terrible de Ziniaré, devenu « Ivoirien » devra désormais se refaire une toute nouvelle vie de citoyen ordinaire au bord de la Lagune Ebrié à Abidjan.
Blaise Compaoré, le manteau en fer de la sécurité ouest-africain
La France voulait se faire une autre gouvernance de la région Afrique de l’ouest et Blaise Compaoré, médiateur des crises au sein de l’espace CEDEAO, constituait un « dôme de fer » contre l’invasion française. L’enfant de Tiga avait réussi à maitriser les questions sur l’insécurité régionale et tenait entre ses mains les groupes terroristes de l’époque.
Pour lui, « le départ précipité de Blaise Compaoré n’a fait qu’enfoncer le pays dans une période d’instabilité et d’absence de dialogue. En contrecarrant la modification de l’article 37, 10 ans après, le Burkina Faso est reparti 50 ans en arrière dans son développement et sa cohésion ».
Il était difficile donc à la métropole de satisfaire ses intérêts en Afrique occidentale. Pour sauter le verrou, le président François Hollande se voit contraint d’indure le « Blaiso » dans une erreur fatale en lui proposant de modifier la constitution pour s’éterniser au pouvoir. Cela a coûté à Blaise Compaoré la fin brutale de son régime.
La nouvelle vie de Blaise Compaoré
Juval Blaise Compaoré vit sans complexe en belle famille à Abidjan. L’homme mène une vie de citoyen ordinaire avec pratiquement pas de cordon sécuritaire. Le week-end dernier, le « Blaiso » a été aperçu à la Rivera Faya entrain de faire du « shopping » dans un super marché de la place. L’homme n’est inquiété de rien même si il croit indubitablement à l’avènement d’un Burkina nouveau debout devant les forces du mal et pétri de patriotisme de part et d’autre.
Sur son état de santé, le Blaiso se porte à merveille. On dirait même qu’il est devenu plus « peinpant ». Malgré le poids de l’âge, l’ancien enfant de troupe se maintient et passe le plus fort de son temps auprès de sa petite famille et de ses petits-enfants. L’ex-première dame du Burkina, Chantal Compaoré, désormais chez elle en famille, continu ses différents combats sur la cause des femmes et de la jeune fille.
Le faussé creusé par les 27 ans de pouvoir de Blaise Compaoré, continu indubitablement d’impacter la vie des millions de Burkinabè.
L’insurrection a-t-elle mis le Burkina Faso en retard ou pas ?
Un compatriote Burkinabè établi à Abidjan et travaillant dans un projet international commémore cette journée de l’insurrection comme « du gâchis ». Pour lui, « le départ précipité de Blaise Compaoré n’a fait qu’enfoncer le pays dans une période d’instabilité et d’absence de dialogue. En contrecarrant la modification de l’article 37, 10 ans après, le Burkina Faso est reparti 50 ans en arrière dans son développement et sa cohésion ».
Après Blaise Comaporé, le Burkina Faso a du mal décollé à son aise malgré que 05 présidents se soient succédés sur son fauteuil. Il s’agit du passage temporaire de Yacouba Isaac Zida, aujourd’hui en exil aux USA.
Le président Michel Kafando, Roch Marc Christian Kaboré, Paul Henri Sandaogo Damiba et Ibrahim Traoré. Le faussé creusé par les 27 ans de pouvoir de Blaise Compaoré, continu indubitablement d’impacter la vie des millions de Burkinabè.
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