Tiken Jah Fakoly alerte sur les dangers d’un nouveau mandat du président Ouattara en Côte d’Ivoire. Il revient sur les traumatismes de 2011. Découvrez son message poignant.
Tiken Jah Fakoly s’est une fois de plus élevé contre les dérives politiques en Afrique. Dans son dernier titre, « Actualités Brûlantes », l’artiste engagé dénonce avec virulence les manœuvres de certains dirigeants visant à s’éterniser au pouvoir.
En prenant l’exemple de la Côte d’Ivoire, Tiken Jah Fakoly revient sur les douloureux événements de 2011. Les cicatrices de cette crise postélectorale, qui a ensanglanté le pays, sont encore vives. L’artiste redoute ainsi un nouveau cycle de violence si les politiciens ivoiriens persistent à jouer avec le feu.
Un quatrième mandat, une bombe à retardement ?
C’est avec une grande inquiétude que Tiken Jah Fakoly évoque la perspective d’un quatrième mandat pour le président Alassane Ouattara. Pour lui, cette éventualité est une menace directe pour la paix en Côte d’Ivoire. « N’enflammez pas la Côte d’Ivoire… les souvenirs de 2011 nous hantent encore… », chante-t-il avec émotion.
L’artiste appelle les acteurs politiques à la responsabilité et à la sagesse. Il les exhorte à privilégier le dialogue et la concertation afin de trouver des solutions durables aux problèmes du pays. « Pardonnez, politiciens ivoiriens, ayez pitié », supplie-t-il.
Au-delà du cas spécifique de la Côte d’Ivoire, le message de Tiken Jah Fakoly résonne bien au-delà des frontières du pays. Il s’adresse à tous les dirigeants africains tentés de modifier les constitutions pour se maintenir au pouvoir. L’artiste rappelle que la démocratie est un processus fragile qui doit être préservé à tout prix.
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