Face à la presse, le ministre malien des affaires étrangères a révélé de nombreux dysfonctionnements concernant le contingent ivoirien arrêté à l’aéroport de Bamako le dimanche 10 juillet dernier.
Ces soldats ont été présentés par les autorités ivoiriennes comme étant des Éléments nationaux de soutien (NSE), une procédure de l’ONU permettant aux contingents des missions de maintien de la paix de faire appel à des prestataires extérieurs pour des appuis logistiques. Mais le ministre Abdoulaye Diop s’est interrogé sur le déploiement de ces soldats à Bamako au lieu de Tombouctou (nord) où est basé le contingent ivoirien de la Minusma .
Il a également souligné que le Mali n’avait aucune information sur le lien contractuel entre le contingent ivoirien et la troupe allemande. Une situation qui selon M. Diop, prouve qu’il n’y a pas de cadre légal clair entre la compagnie aérienne , les forces ivoiriennes et la MINUSMA.
Il a aussi révélé que ces militaires ivoiriens étaient payés par une société privée alors qu’ils sont censés être pris en charge par les pays qui les a envoyés. Ce qui constitue selon lui une grave entorse aux règles des Nations Unies.
Le ministre Abdoulaye Diop a également précisé que les équipes nationales de soutien ont essentiellement une tâche administrative et de soutien logistique, ils ne devraient pas être lourdement armés, juste des armes individuels de protection. Pourtant, les soldats ivoiriens ont débarqué à Bamako avec des armes et des munitions de guerre.
Pingback: online chat