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Il y'a 2 anson
Divo, Espace Nehouan du quartier Gremian, le samedi 10 décembre 2022
Messieurs les Autorités de la ville de Divo.
En l’occurrence,
Monsieur le représentant de Coulibaly Famoussa, député de la commune de Divo.
Monsieur le représentant de Djah Blé Joseph, président du Conseil Régional du Loh-Djiboua,
Honorable Aliko Tégbo, chef des chefs de la Région du Loh-Djiboua.
Honorable chef du village de Grémian,
Messieurs les conférenciers,
Messieurs les Présidents des mutuelles du Loh-Djiboua, ainsi qu’à leurs délégations,
Camarades de l’ODAPCI : le présidium, les DEX-N, les DEX-D, les DEX-L, aux différents organes de l’odapci : le bureau des femmes, des jeunes, à chaque membre,
Chers invités,
Avant tout propos, permettez-moi de vous adresser les chaleureuses salutations en mon nom personnel, au nom de l’organisation que j’ai l’insigne honneur de diriger- L’ODAPCI- mais également, au nom de toute la région du Loh-Djiboua.
Vous aviez des agendas considérables. Mais vous avez décidé de répondre à notre invitation, de vous tenir à nos côtés ce jour, pour rendre compte à notre mère-région du Loh-djiboua, des efforts de rassemblement de ses enfants disséminés dans le monde, et que nous avons expérimenté pendant 4 ans.
Soyez-en remerciés.
Mesdames et messieurs les panélistes, honorables invités,
C’est avec une vive émotion que je prends la parole aujourd’hui, en ce jour du 10 décembre 2022, à Divo devant cette assemblée qui s’apprête à célébrer cet évènement couplé des 5ÈME ASSISES DES CADRES DU LOH-DJIBOUA et du sixième anniversaire de L’ODAPCI, notre organisation.
En effet, le premier volet de notre ordre du jour « Les assises des cadres de l’immense région du loh-djiboua, augure d’une véritable audace. Car il s’agit d’un total pied-de-nez à la sombre habitude si ce n’est sa nature, de notre région marquée, qu’on le veuille ou non, par des rapports froids et tendus, des rapports d’opposition souvent ouverte si ce n’est pire, entre bon nombres de ses cadres. Les uns envers les autres, parfois des cadres d’un même village, voire de même famille.
Alors penser les réunir, ne serait-ce qu’autour d’un verre d’eau, dans une telle atmosphère relevait d’un défi pour lequel l’on avait vite fait de vendre notre peau et de prédire notre échec patent. Par la grâce de Dieu, avec nos modestes moyens, encadré par un groupe de jeunes volontaires, nous avons osé et nous en sommes à la cinquième édition. C’est formidable !!! Et nous rendons toute la gloire à Dieu, à Lago, à Gnamien, à Allah.
A la vérité, beaucoup ont essayé et c’est tant mieux ainsi. Nous espérons qu’eux aussi ont réussi. Mais à la différence, L’ODAPCI se félicitera d’avoir toujours tenu les manettes de son projet, et de continuer à les tenir, là où beaucoup ont dû vendre leur âme au diable.
Notre satisfaction est d’autant plus grande, qu’après une incubation de quatre ans, loin de sein matriciel comme pour éviter le sort, le bébé qui est né et a fait ses premiers pas auprès de la lagune Ebrié, a débarqué sur la terre des ancêtres. Nous espérons et nous le pensons, que c’est le bon moment, pour ce précieux enfant que – j’ai nommé ‘l’Union et l’Entente, nécessaire au vrai développement, donc pour un avenir plus prospère du Loh-djiboua.
Chers frères et sœurs, notre joie devient contagieuse et impactante à la hauteur de toute une région, lorsque nous constatons que cet enfant si cher à notre région a aujourd’hui 5ans, et bientôt 6, et 7. C’est-à-dire l’âge de la raison. Une raison dont a besoin ardemment notre région.
Car il n’en déplaise les immenses potentialités de notre région, sans une cohésion populaire des fils et filles, sans le génie concerté et collectif de toutes les forces tous azimuts de la région, de ses populations authentiques d’abord, ajoutées à celles de toutes ses diversités fraternelles, il n’y aura jamais le développement attendu.
C’est pourquoi, en incubateur de cette exigence de la rencontre et de l’échange fraternelles en terre du Loh-Djiboua, humblement, l’ODAPCI veut espérer, notre organisation entend donner l’exemple. Car, que ce soit dans le bonheur ou dans le malheur, de nuit comme de jour, la région du Loh-Djiboua nous a toujours vus et ressentis auprès d’elle. Comme le fils en reconnaissance auprès de sa mère.
C’est pourquoi, par-delà les sensibilités politiques qui traversent et secouent notre région comme partout ailleurs dans le pays et dans le monde, nous en appelons encore et encore à la rencontre des cadres de notre région comme un AUTEL SACRIFIEL afin d’échanger et partager au profit du développement humain et économique de notre région.
Mais rassurez-vous que tout cela n’a pas été de soi. Parce que comme pour toute entreprise qui aspire au bonheur et à la délivrance de l’homme, les attaques de tous ordres n’ont pas manqué. Toutefois, nous étions préparés, nous étions prêts parce que Dieu lui-même l’a voulu ainsi.
Bref, mesdames et messieurs, honorables invités, collectif des présidents de mutuelles du grand Loh-djiboua, célébrons la fraternité, l’amitié et la paix qui mènent au développement de notre région. Considérez-vous donc tels des privilégies de notre histoire régionale et nationale. Soyez-en sûrs.
Justement le temps de m’adresser aux présidents des mutuelles.
Lors de la rencontre qui préparait ces assises, nous nous sommes parlés en personnes responsables et nous nous sommes compris. Notre souhait fut que vous les mutuelles, c’est-à-dire ceux qui ont adhéré à notre idée, notre souhait dis-je, était que dans une démarche de partenariat, nous fassions désormais des assises non plus l’affaire de l’odapci seule, mais celle de l’ensemble des mutuelles de la région. Cette synergie a pour fondement votre légitimité mais également votre représentativité, à la fois en tant que cadres et responsables du développement de la région.
Mesdames et messieurs, je ne vais pas garder plus longtemps la parole. La fête ne fait que commencer. Cependant, il nous a paru important de fixer ce cadre.
Mais avant de la céder, la ladite parole, je voudrais une fois encore me réjouir de votre présence remarquée et chaleureuse, vous, venus de partout, sans ménager votre temps malgré vos occupations.
C’est également l’occasion de nous souvenir des camarades de lutte contre la pauvreté et l’ignorance, et qui ne sont plus de ce monde, de ceux qui ont opté pour d’autres formes de combats, et de saluer surtout ceux qui continuent de croire en notre lutte et en notre stratégie.
Sur ce, Je vous dis d’avance merci.
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