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Apologie de la prostitution : Deux individus mis aux arrêts, « Locanto, c’est la liberté. Avec 5000 FCFA, tu as droit à deux coups plus la pipe »

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Une entreprise de la place a porté plainte contre deux agents journaliers à la Plateforme de la Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), à la suite de la diffusion d’une vidéo virale portant atteinte à sa e-réputation. A.N.Y. âgé de 18 ans et A.B.E., 22 ans, auteurs de ce vidéo, ont été conduits devant le Procureur pour apologie de la prostitution par le biais d’un système d’information.

Dans une affaire récente, deux agents journaliers d’une entreprise locale se retrouvent au cœur d’une controverse juridique après avoir diffusé une vidéo virale compromettante, suscitant une plainte formelle de la part de l’entreprise visée. Les auteurs de cette vidéo, A.N.Y. âgé de 18 ans et A.B.E., 22 ans, ont été déférés devant le Procureur pour apologie de la prostitution à travers un système d’information.

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La plainte de l’entreprise
La plainte a été déposée par l’entreprise concernée auprès de la Plateforme de la Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) après la diffusion de la vidéo portant atteinte à sa réputation en ligne. Les séquences mettaient en scène les deux individus, clairement identifiables comme employés de l’entreprise, incitant le public à se livrer à la prostitution via le site Locanto. Une autre vidéo dévoilait des commentaires diffamatoires à l’encontre du Chef d’État ivoirien.

Dans l’une des vidéos incriminées, une personne déclarait : ‘’Locanto, c’est la liberté. Avec 5000 FCFA, tu as droit à deux coups plus la pipe. Avec Locanto, plus besoin de se fatiguer, avec Locanto chacun sera servi. Nous remercions Son Excellence Monsieur le président Alassane Ouattara d’avoir créé Locanto…’’. Des propos qui suscitent des interrogations quant à la légitimité de tels discours associés au Chef d’État.

Ils ont admis ne pas avoir pleinement mesuré la gravité de leurs actes, affirmant avoir réalisé les vidéos dans un contexte de plaisanterie, dans l’une des salles de réunion de l’entreprise
Les enquêtes menées par la PLCC, en collaboration avec le LCN, ont permis d’identifier les auteurs de la vidéo, A.N.Y. âgé de 18 ans et A.B.E. âgé de 22 ans, tous deux agents journaliers au sein de l’entreprise. Ils ont admis ne pas avoir pleinement mesuré la gravité de leurs actes, affirmant avoir réalisé les vidéos dans un contexte de plaisanterie, dans l’une des salles de réunion de l’entreprise. Malheureusement, ils ont négligé les conséquences sérieuses de leurs actions.

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Des excuses
Lors de leur audition, A.N.Y. et A.B.E. ont présenté des excuses publiques au Président de la République, à l’entreprise et à toutes les personnes affectées par leurs déclarations. Cependant, ces excuses n’ont pas empêché leur comparution devant le parquet, où ils font face à des accusations d’apologie de la prostitution par le biais d’un système d’information.

Cette affaire met en lumière les défis croissants liés à la gestion de la réputation en ligne et souligne l’importance pour les individus de prendre conscience des conséquences potentiellement graves de leurs actions sur internet. Les autorités judiciaires devront maintenant évaluer la nature des sanctions appropriées en réponse à cette affaire de cybercriminalité.

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