Suite aux dernières attaques terroristes survenues dans le nord du Bénin, des paracommandos de la Garde nationale ont été déployés pour appuyer les Forces de défense et de sécurité au front. Ce renfort stratégique a permis d’infliger des pertes dans les rangs des terroristes. Les éléments déployés restent sur place pour assurer les opérations de ratissage.
Jeudi dernier, l’armée béninoise a subi trois attaques terroristes simultanées. Elles sont survenues à proximité des chutes de Koudou et du « Point Triple » (frontière entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger). À la suite de ces violentes attaques, qui ont fait au moins huit morts parmi les soldats béninois, la hiérarchie militaire a vigoureusement réagi.
Des instructions fermes ont été données pour le déploiement de renforts, ce qui a été immédiatement exécuté. La réplique a été à la hauteur de la provocation, avec plusieurs victimes dans les rangs des assaillants. On dénombre au moins treize terroristes éliminés. Créée pour répondre à l’ampleur des menaces terroristes, la Garde nationale fait preuve d’une grande détermination et justifie pleinement sa raison d’être.
Si l’absence de coopération militaire entre le Bénin et ses voisins sahéliens limite les actions de ses soldats, ceux-ci s’emploient néanmoins à anéantir l’ennemi qui pénètre sur leur territoire. Cette réactivité permet aujourd’hui d’empêcher les terroristes de s’implanter durablement sur le sol béninois. Selon les autorités sécuritaires, à ce jour, le Bénin n’abrite aucun QG djihadiste.
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