La Coordination nationale des Organisations de la société civile du Burkina (CNOSC-BF) a déploré vendredi « l’échec de notre constitution » (du Burkina, Ndlr) et appelle à l’adoption d’une nouvelle.
La CNOSC-BF a mobilisé plusieurs centaines de personnes ce 29 septembre – un an jour pour jour du début des évènements qui ont amené le Capitaine IB au pouvoir – à la place de la nation pour réclamer une nouvelle constitution « à la burkinabè ».
« Nous réclamons une constitution à la burkinabè », a clamé un responsable de la coordination.
Fustigeant, une constitution « taillée à la mesure de certains individus » et « imposée » à l’ensemble du pays, la coordination estime que la constitution en vigueur – instituée en 1991 et amendée en novembre 2015, sous la Transition de Michel Kafando – est porteuse d’échec.
« Nous sommes tous témoins de l’échec de notre constitution et de ses lacunes dans le cadre des relations internationales et face à certaines normes internationales en général », à travers « la non-prise en compte des réalités burkinabè, le non-respect de certaines valeurs constitutionnelles telles que le strict respect du principe cardinal de séparation des pouvoirs au bénéfice de certains pouvoirs politiques en place », selon la CNOSC-BF.
« Notre révolution doit être totale tout en prenant en compte les aspirations profondes du peuple burkinabè », ajoute la coordination des OSC.
Elle appelle, compte tenu de l’opportunité offerte par la Transition en cours, à « l’union sacrée » autour du Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, afin d’amorcer le processus de changement de la constitution.
You must be logged in to post a comment Login