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Côte d’Ivoire : A Bouaké, un gendarme qui voulait acheter des feux d’artifice abat sa vitctime qui aurait refusé son offre

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Dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 décembre 2023, le nommé Traoré Bouaké, 22 ans, apprenti ferrailleur domicilié au quartier Zone de Bouaké a été abattu dans le secteur Zone Carrefour Sanwi par le Maréchal de logis-chef A.K.N. en service à l’escadron de Bouaké en voulant acheter des feux d’artifices chez la victime.

Dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 décembre 2023, la tranquillité du quartier Zone de Bouaké, Carrefour Sanwi, a été brisée par un événement tragique qui a coûté la vie à Traoré Bouaké, un jeune apprenti ferrailleur de 22 ans. Le responsable de cette tragédie est un élément de la gendarmerie nationale. Le Maréchal de logis-chef A.K.N., en service à l’escadron de Bouaké, aurait abattu le jeune homme au cours d’une altercation liée à l’achat de feux d’artifice.

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Le gendarme voulait acheter des feux d’artifice chez la victime
Selon les informations recueillies, l’incident a débuté lorsque le gendarme a exprimé son désir d’acheter des feux d’artifice que Traoré vendait au maquis Vénus. Une proposition de prix de 2000 francs CFA aurait été avancée par le gendarme, mais les choses ont pris une tournure dramatique lorsque Traoré aurait refusé cette offre.

Le gendarme aurait alors confisqué les feux d’artifice de Traoré et les aurait placés sur sa moto, initiant ainsi une séquence d’événements qui aboutiraient à une perte de vie inutile.

Une course-poursuite haletante de 500 mètres a suivi, se concluant par l’appréhension de Traoré par le gendarme
Selon les témoignages de K.M., élève en classe de 3ème, présent sur les lieux, la victime et ses amis auraient tenté de convaincre le gendarme de restituer les feux d’artifice. Profitant d’un moment d’inattention de la part du Maréchal de logis-chef, Traoré aurait réussi à récupérer les feux d’artifice et à prendre la fuite. Une course-poursuite haletante de 500 mètres a suivi, se concluant par l’appréhension de Traoré par le gendarme.

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L’escalade de la situation a atteint son apogée lors de l’altercation entre le gendarme et la victime. À bout portant, le Maréchal de logis-chef aurait fait usage de son arme à feu, tirant sur la tête de Traoré Bouaké. Ce geste fatal a été suivi par la déclaration du gendarme, affirmant qu’il venait d’abattre un voleur.

Les amis de la victime contestent la version du gendarme
Une affirmation immédiatement contestée par les amis de Traoré, qui connaissaient bien le jeune homme et n’acceptaient pas cette version des faits.

Les populations riveraines ont réagi avec indignation et colère face à cette tragédie évitable. Des amis et proches de la victime ont exprimé leur frustration en lançant des projectiles contre les forces de l’ordre présentes sur les lieux, notamment la police et le CCDO. Ces actes de colère ont exacerbé une atmosphère déjà tendue, soulignant la nécessité d’une réponse judiciaire rapide et équitable.

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la Brigade de recherche a interpellé le Maréchal chef de logis
Suite à ces événements, la Brigade de recherche, agissant sur instruction du procureur adjoint près le Tribunal de Première instance de Bouaké, a interpellé le Maréchal chef de logis, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie. Cette enquête devra établir les faits exacts entourant la tragédie et garantir que la justice soit rendue de manière transparente et équitable.

La perte de Traoré Bouaké soulève des questions cruciales sur l’utilisation de la force par les forces de l’ordre et appelle à une réflexion sur les protocoles et les formations dispensées aux membres des services de sécurité. Les parents et amis de Traoré locale pleurent la disparition d’un jeune talentueux, et l’ensemble de la société devrait s’unir pour garantir que de telles tragédies soient évitées à l’avenir.

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