ce mercredi 12 mars 2025, après avoir franchi par erreur la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, dans la région du Bounkani.
Trois militaires ivoiriens ont été arrêtés par des soldats burkinabés, ce mercredi 12 mars 2025, au nord-est de la Côte d’Ivoire, du mauvais côté de la frontière, a indiqué à Linfodrome une source anonyme provenant des forces de sécurité.
Un air de déjà-vu
L’incident, selon cette source, s’est produit alors que ces soldats des Forces armées ivoiriennes, en patrouille près de la localité de Téhini dans la région du Bounkani, se sont retrouvés par mégarde sur le territoire burkinabé.
Pour l’instant, les circonstances exactes de cet incident restent floues et l’identité des militaires interpellés n’a pas encore été révélée.
Cependant, cet incident a des airs de déjà-vu. Le 19 septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens avaient été arrêtés par les soldats burkinabés dans le même secteur, après avoir franchi par erreur la frontière.
Ces deux gendarmes, venus de la brigade de Bouna, chef-lieu de la région du Bounkani, avaient été interpellés à proximité d’un site d’orpaillage clandestin à Kwamé Yar, alors qu’ils poursuivaient des orpailleurs illégaux.
Un contexte socio-politique tendu
Ce type d’incident, faut-il le rappeler, survient régulièrement dans cette zone où les frontières entre les deux pays restent mal délimitées. En général, ces situations se résolvent par des renvois après vérification des identités.
Toutefois, dans le cas des deux gendarmes, au lieu d’être renvoyés après quelques heures de détention, ils avaient été emmenés à Ouagadougou, où ils ont été retenus pendant plus d’un an avant d’être libérés après de longues négociations.
Ces incidents surviennent dans un contexte socio-politique tendu entre les deux nations, ce qui nourrit les inquiétudes quant à la gestion des frontières et à la coopération sécuritaire entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
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