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Côte d’Ivoire : A Gohitafla, une institutrice battue et mordue par 2 femmes, deux plaintes enregistrées

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Une violente bagarre aéclaté, le mardi 25 mars 2025, entre dame K. A. Rolande, institutrice à l’EPP Manfla4, et deux femmes du village. Au cours de cette bagarre rangée, les toutes lesparties adverses ont mis en exergue la puissance de leurs canines. Mordue aubras, l’institutrice a porté plainte à la brigade territoriale de Gohitafla, tandis que l’une de ses adversaires en a fait autant à la brigade territorialede Zuénoula.

La quiétude du village de Manfla, situé à 9 kilomètres deGohitafla dans la région de la Marahoué,a été fortement troublée le mardi 25 mars 2025. Une violente bagarre opposant dame K. A. Rolande, institutrice à l’écoleprimaire publique (EPP) Manfla 4, à deux femmes du village a provoqué unvéritable émoi au sein de la communauté. L’affrontement, marqué par des coupset des morsures, a conduit à deux dépôts de plainte dans des brigadesterritoriales distinctes.

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Une querelle qui dégénère

Selon des témoignages recueillis sur place, tout a commencéalors que dame Rolande rentrait tranquillement chez elle à la mi-journée, aprèsune matinée de cours. En chemin, elle aperçoit un de ses élèves pourchassé pard’autres camarades. Instinctivement, l’enfant en détresse court se réfugierderrière son institutrice, espérant trouver protection.

Face à cette situation, l’enseignante intervient pourdisperser les poursuivants, pensant calmer les esprits. Cependant, quelquesinstants plus tard, les agresseurs reviennent à la charge, obligeant unenouvelle fois Rolande à s’interposer.

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C’est alors que l’incident prend unetournure inattendue. Deux parentes d’élèves surgissent et commencent àl’invectiver, la couvrant d’injures avant de la menacer.
Les deux femmes s’en prennent physiquement à l’institutrice,la frappant violemment
La situation dégénère rapidement.

Les deux femmes s’enprennent physiquement à l’institutrice, la frappant violemment. Seule face àses assaillantes, Rolande ne se laisse pas faire. Dotée d’une carrureimposante, elle tente de se défendre en utilisant quelques techniques deself-défense, qu’elle aurait apprises lors de sa formation.

Le combat s’intensifie et les morsures entrent en jeu. Chaquepartie utilise sa force et ses dents pour se défendre. Lorsque des habitantsinterviennent enfin pour séparer les protagonistes, le bilan est lourd : toutesles combattantes portent des marques de coups et de morsures.

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Deux plaintes enregistrées
Après l’affrontement, l’institutrice se rend immédiatementchez elle, avant de prendre la direction de la brigade territoriale deGohitafla, où elle dépose une plainte, certificat médical à l’appui. Pendant cetemps, l’une de ses adversaires suit une démarche similaire, mais à la brigadeterritoriale de Zuénoula, où elle porte plainte contre l’enseignante,présentant également un certificat médical.

Cet affrontement, d’apparence anodine, pourrait bien serégler devant le tribunal de première instance, si aucune conciliation n’esttrouvée entre les parties impliquées.

Selon ces sources, Rolande se plaignait régulièrement duvacarme causé par ses voisines, perturbant son repos
Au-delà de l’incident du jour, des sources locales évoquentla possibilité d’un conflit sous-jacent entre l’institutrice et certainesfamilles du village. Selon ces sources, Rolande se plaignait régulièrement duvacarme causé par ses voisines, perturbant son repos. Ce contentieux latentaurait pu envenimer la situation, menant à l’agression physique del’enseignante.

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Face à cette affaire, les instituteurs de l’Inspection del’éducation préscolaire et primaire (IEPP) de Gohitafla ne comptent pas restersilencieux. Ils envisagent de mener des actions pour exprimer leur indignationet interpeller les autorités sur la sécurité des enseignants dans l’exercice deleur fonction.

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