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Côte d’Ivoire : A Yopougon zone industrielle, un élève de 11 ans perd la vie dans une fosse d’eau, la famille réclame justice

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Abidjan, le 03-12-2024. Le quartier Zone industrielle de Yopougon est secoué par un drame qui suscite émoi et indignation. Monhiehe Guelasse Rachelle, élève en classe de CM2 au groupe scolaire Les Assemblées de Dieu de Yopougon Micao, a tragiquement perdu la vie le 27 octobre 2024.

Âgée d’à peine 11 ans, la fillette est tombée dans une fosse d’eau creusée par l’entreprise TMIh Ali Karram Construction, un site prétendument destiné à devenir une piscine. Depuis des mois, ce trou représente un danger pour les riverains.
Une famille en quête de justice

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Les parents de la victime, Monhiehe Joachim et Guei Marthe Adeline, vivent un double calvaire : le deuil et l’indifférence des autorités. Selon Joachim Monhiehe, le père, plusieurs tentatives pour rencontrer le responsable de l’entreprise, un ressortissant libanais, sont restées vaines.

La famille a également déposé une plainte au 38ᵉ arrondissement de police et sollicité l’intervention du directeur technique de la mairie de Yopougon. Cependant, aucune action concrète n’a été engagée à ce jour.
Dans un entretien bouleversant, le père a exprimé son indignation :
« Ce n’est pas seulement notre fille qui est morte, c’est aussi la dignité humaine qui est piétinée. Nous voulons des réponses et des actions. »

Une série de drames similaires
Ce tragique accident n’est pas un cas isolé. D’après les témoignages recueillis auprès des habitants, plusieurs incidents, parfois mortels, se sont produits dans la zone. La famille Monhiehe dénonce une situation intolérable où les intérêts économiques semblent primer sur la sécurité des citoyens.

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Le trou, laissé sans aucune barrière de protection, est un piège mortel. Les riverains appellent à une intervention d’urgence pour éviter d’autres pertes humaines.
Appels à l’État ivoirien

Le corps sans vie de l’élève…
La douleur des parents est amplifiée par l’inaction des autorités locales. Refusant d’enterrer leur fille tant qu’une solution durable n’est pas trouvée, ils en appellent désormais au gouvernement ivoirien :
« Nous voulons que l’État prenne ses responsabilités. Ce drame ne doit pas être classé sans suite. »
La famille exige des mesures immédiates pour sécuriser le site et obtenir réparation. Leur combat est devenu celui de tout un quartier, mobilisé pour exiger la justice et la sécurité.

Une mobilisation nécessaire
Ce drame soulève des questions cruciales sur la responsabilité des entreprises et le rôle des autorités locales dans la protection des populations. La sécurité des sites de construction, souvent négligée, est devenue un enjeu de premier ordre. La mobilisation de la société civile et des médias pourrait faire pression pour obtenir des réponses.

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En attendant, la douleur de la famille Monhiehe reste vive, marquée par l’absence de leur fille et le silence des responsables. Cette tragédie, au-delà du chagrin personnel, est un appel à une prise de conscience collective.

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