C’est une journée qui restera gravée dans les mémoires, marquée par une opération de police éclair dans le quartier animé autour de la mairie. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulaient sur une activité illicite qui prenait racine au cœur de cette commune populeuse. Les agents du commissariat du 14ᵉ arrondissement, après une enquête discrète mais efficace, ont décidé d’intervenir pour frapper un grand coup.
À l’ombre de parasols modestes, une scène d’apparence anodine servait de couverture à un commerce clandestin. Mais ce jeudi, les policiers sont sortis de leur silence. En quelques minutes, le lieu a été investi par les forces de l’ordre, déclenchant un vent de panique parmi les responsables de cette opération illicite.
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Les principales suspectes étaient quatre jeunes filles âgées de 15 à 25 ans. Résidentes d’abobo et d’adjamé, elles géraient une véritable petite entreprise de distribution de drogues. Lors de la descente, les agents ont découvert une impressionnante quantité de produits illicites soigneusement dissimulés : cannabis en sachets, gâteaux faits maison infusés à la drogue, plaquettes de médicaments détournés comme le tramadol et le royal, ainsi que des accessoires pour la consommation.
Parmi les protagonistes, une jeune fille de 25 ans, d c a, semblait jouer un rôle central, agissant comme le cerveau de l’opération. Les autres, âgées de 15 et 16 ans, venaient de différents quartiers d’Abobo. Leur organisation laissait peu de place au hasard, ce qui a poussé les autorités à suspecter l’existence d’un réseau plus vaste.
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Sur ordre du procureur de la République, les jeunes filles ont été placées en garde à vue et seront prochainement présentées au parquet. Cette affaire, au-delà de son caractère spectaculaire, met en lumière la nécessité de renforcer la lutte contre la délinquance juvénile dans les zones urbaines sensibles. Pour les habitants d’abobo, ce coup de filet offre un bref répit, mais la lutte contre le trafic de drogue reste un défi de taille.
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