La polémique aura été de courte durée, mais suffisamment retentissante pour que le principal concerné s’explique publiquement. Après avoir dénoncé sur les réseaux sociaux les « portes fermées » du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), le politologue et analyste Sylvain N’Guessan a présenté ses excuses dans un communiqué publié ce vendredi 9 mai 2025.
Dans son précédent message, Dr N’Guessan exprimait sa déception face au silence du plus vieux parti ivoirien, après cinq mois d’engagement public et de textes quotidiens en faveur de la candidature de Tidjane Thiam à la présidentielle de 2025. Il y regrettait de n’avoir pu rencontrer aucun responsable du parti, malgré ses multiples tentatives.
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« Pendant 5 mois, j’ai rédigé en moyenne un texte en faveur du PDCI chaque jour. On ne m’a rien demandé. Je ne demande pas qu’on prenne en charge mon loyer. Je cherchais juste à rencontrer un haut responsable du PDCI pour comprendre l’orientation stratégique afin de mieux orienter mes textes », avait-il confié.
Une publication qui a suscité des remous dans certains cercles proches du PDCI, où ses propos ont été perçus comme une mise en cause voilée de la direction du parti. Face à cette levée de boucliers, Sylvain N’Guessan a préféré calmer le jeu. « Mes excuses au PDCI. Il y a à peu près 48h, j’ai publié un texte qui s’est retrouvé au centre d’une certaine polémique. Plusieurs proches qui militent au PDCI s’en sont d’ailleurs plaints », reconnaît-il.
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Dans ce nouveau message, l’analyste revient sur les malentendus engendrés par sa sortie, déplorant les interprétations erronées et les tentatives de récupération politique. Il affirme avoir simplement cherché à proposer ses idées et mieux contribuer à la réflexion autour du projet porté par Tidjane Thiam.
« Je voulais juste une rencontre pour partager mes suggestions. C’était trop leur demander », avait-il écrit-il, non sans une pointe d’ironie, tout en réitérant son soutien à la candidature de l’ancien patron du Crédit Suisse. Enfin, dans un geste d’apaisement, Sylvain N’Guessan a adressé ses remerciements à ceux qui ont contribué à désamorcer la polémique. « Bonne chance au PDCI, et je donnerai ma voix au candidat Thiam », conclut-il.
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Cette sortie de l’analyste, suivie d’un rétropédalage, relance le débat sur la capacité des partis politiques à encadrer ou intégrer les soutiens non encartés, souvent influents dans le débat public mais relégués aux marges des stratégies politiques internes.
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