Côte d’Ivoire : Après son renoncement pour la succession de Bédié, Thierry Tanoh, exemple de démocratie à suivre au sein du vieux parti

Dans un message partagé le 26 octobre 2023, Thierry Tanoh, vice-président du PDCI-RDA, a officiellement renoncé à sa candidature à la présidence du parti. Cette annonce met fin à des semaines de spéculations concernant sa possible candidature à la succession du président Henri Konan Bédié à la tête du PDCI-RDA.

Dans un geste qui a été largement salué pour sa transparence et son respect des règles internes du parti, Thierry Tanoh a expliqué que son choix de ne pas se porter candidat repose sur une condition fondamentale à laquelle il ne pouvait pas satisfaire : avoir passé au moins 10 années au sein du Bureau politique du parti.

Dans son message, il a déclaré : « Je n’ai pas les 10 années au Bureau politique, donc, je ne peux vouloir diriger le parti alors que je sais ne pas respecter toutes les conditions. C’est aussi ça la démocratie. »

Cette décision a été perçue comme une démonstration de l’engagement de Thierry Tanoh envers les principes démocratiques au sein du PDCI-RDA. Au lieu de chercher à contourner les règles, il a préféré respecter les critères établis par le parti pour les candidats à la présidence. Cette déclaration devrait mettre fin aux spéculations et clarifier la situation à l’approche du congrès extraordinaire du PDCI-RDA prévu pour le 16 décembre 2023.

Le PDCI-RDA, en tant que l’un des plus anciens partis politiques de la Côte d’Ivoire, joue un rôle significatif dans le paysage politique ivoirien. Le prochain président du parti sera désigné lors de ce congrès, et cette décision influencera inévitablement l’orientation future du parti.

Cette décision de Thierry Tanoh souligne l’importance du respect des règles et de la démocratie au sein des partis politiques. Elle devrait également inspirer d’autres membres du parti à suivre cet exemple de respect des procédures internes.

La course à la présidence du PDCI-RDA prendra donc une nouvelle tournure avec la renonciation de Thierry Tanoh, ouvrant la voie à d’autres candidats potentiels pour prendre la tête de ce parti historique.