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Côte d’Ivoire : CAN 2023, Ouattara Alassane va t-il se servir du succès des éléphants pour réclamer un 4ème mandat ?

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La question de la candidature du chef de l’État, âgé de 82 ans, pour un quatrième mandat à l’élection présidentielle de 2025, est déjà au cœur des débats, notamment après la remarquable organisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroule actuellement en Côte d’Ivoire.

L’organisation de cette 34e édition de la coupe d’Afrique des nations, a nécessité de la part du gouvernement ivoirien d’importants investissements, notamment dans le développement des infrastructures, routière, hotellière, sportive et aéroportuaire.

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Sortir par la grande porte
Des réalisations herculéennes qui participent à donner à la Côte d’Ivoire qui accueille l’évènement une image encore plus reluisante aussi bien pour le pays que pour son président Alassane Ouattara.

Mais à un an des prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire, une question intrigue : le succès de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) organisée dans le pays, suivi de la victoire des Éléphants en finale, justifierait-il un quatrième mandat présidentiel pour Alassane Ouattara, le chef de l’État ivoirien ?

Ce sujet a été brièvement abordé lors d’une émission télévisée diffusée sur RT France, une chaîne de télévision russe. Selon Dr. Boga Sako, acteur de la société civile et intervenant dans l’émission, le président Alassane Ouattara, qui en est à son troisième mandat, devrait plutôt choisir de sortir par la grande porte.

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Ce qui lui reste à faire, c’est de profiter de sa popularité actuelle et de partir par la grande porte
« Il y a plusieurs façons d’entrer dans l’histoire par la grande porte. De mon point de vue, M. Ouattara n’a plus rien à prouver aux Ivoiriens. Il voulait être président de la République pour démontrer tout ce qu’il a acquis durant sa carrière internationale. Il a suffisamment fait. Ce qui lui reste à faire, c’est de profiter de sa popularité actuelle et de partir par la grande porte », a commenté Boga Sako.

Le président de la FIDHOP, une organisation de la société civile, a rappelé les malheureux incidents survenus en 2020 lors de la quête du troisième mandat du président Ouattara, vivement critiqué par l’opposition ivoirienne. Au moins 100 personnes ont perdu la vie selon un bilan officiel du gouvernement ivoirien.

« Rien ne nous garantit qu’en voulant briguer un quatrième mandat, cela ne va pas susciter d’autres situations qui viendront anéantir tout ce qu’il a semé à travers cette CAN, si chère aux Ivoiriens. De mon point de vue, un quatrième mandat ne sera pas nécessaire.

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Il doit organiser la transition et choisir un successeur », a déclaré le défenseur des droits de l’homme, soulignant qu’il n’y a plus d’enjeux pour Alassane Ouattara, déjà au pouvoir depuis trois mandats d’envisager un quatrième mandat.

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