Patrice Saraka, à la tête d’une délégation du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Égalité (Cojep) a été reçu ce mardi par Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi).
C’est au siège du Fpi aux Deux-Plateaux Vallons dans la commune de Cocody que le Secrétaire général du Cojep, Patrice Saraka et sa délégation ont été reçus.
Porteur d’un message du président du COJEP, Charles Blé Goudé, DR Saraka a dit être venu échanger avec M. Affi, des questions d’intérêt national et en particulier la question liée à la situation de son président Charles Blé Goudé, afin qu’il les accompagne dans ce processus de réconciliation nationale. Il dit compter sur le FPI et son président Pascal Affi N’guessan pour que la Côte d’Ivoire puisse se réconcilier.
Il y a quelques jours, le président du Cojep a émis le souhait de voir le gouvernement ivoirien « ouvrir le dialogue pour que chacun puisse dire ce qu’il a à dire ».
Dans une interview accordée à un média français, ce dernier a confirmé que son parti n’a pas été invité à prendre part aux discussions. Pour l’ancien bras-droit de l’ex-chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, il s’agit d’une décision regrettable. « Nous ne sommes pas invités et nous pensons qu’il faut que ce soit un dialogue inclusif. Il faut ouvrir le dialogue pour que chacun puisse dire ce qu’il a à dire, faire ses propositions. La Côte d’Ivoire a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles. Aucune raison ne nous a été donnée, on n’a même pas été approché du tout. En tout état de cause, c’est un appel que je lance au gouvernement et aux organisateurs du dialogue politique. La crise est tellement profonde qu’il faut un dialogue inclusif » a confié Charles Blé Goudé.
Suite à son acquittement en mars dernier, Charles Blé Goudé demande à la CPI de l’aider à rentrer en Côte d’Ivoire. Et surtout il demande des réparations à la CPI pour ses années passées en détention préventive.
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