Comme nous le relayions dans un précédent article, une affaire d’harcèlement sexuel secouerait la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD).
La Taekwondo-in M.C aux 17 médailles nationales et médaillée de bronze aux championnats d’Afrique 2022, accuserait l’entraîneur national, T.A, de l’avoir écarté de la sélection pour avoir refusé ses avances.
« Je suis victime de mon refus d’accepter les avances de l’entraîneur, lesquelles ont fini par impacter ma carrière d’athlète de haut niveau », aurait-elle confié dans un courrier a adressé à FITKD.
Une situation qui a poussé le président de la Fédération, Jean-Marc Yacé a limogé l’entraineur et le Directeur Technique National (DTN), Me C.E.
Un nouveau rebondissement dans l’affaire. Nous apprenons la démission du Grand Maître Patrice Remarck (Ceinture noire, 7e Dan), de son poste de vice-président chargé des projets olympiques au sein de la fédération ivoirienne de taekwondo.
« Après mûre réflexion, je suis arrivé à la conclusion que les valeurs et les pratiques en cours dans notre Fédération ne sont pas en congruence avec mes principes personnels et professionnels, ni avec l’éthique Olympique. L’incompétence récurrente, l’attentisme systématique, les dysfonctionnements persistants, l’environnement conflictuel pendant les réunions du bureau directeur, la violation continue de nos statuts au sein de notre faitière, ont atteint un paroxysme tel que je ne peux plus, en toute conscience, m’impliquer face à tant d’insuffisances, d’amateurisme, et de laxisme (…)
Profondément préoccupé et ne peut rester silencieux face aux scandales récursifs d’harcèlement sexuel et d’abus de pouvoir qui ont été provisoirement ignorés ou minimisés. La savante priorisation, malgré mes vaines interpellations, accordées à la cohésion de l’équipe nationale lors du championnat d’Afrique d’Abidjan du 5-6 novembre 2023, au détriment des intérêts et droits d’une valeureuse athlète, est pour moi, inacceptable », a écrit Me Remarck au Maire de Cocody.
Nous apprenons également que l’accusatrice a également saisi dans le cadre de l’affaire le ministère des Sports, le Comité National Olympique (CNO) et les organisations de défense des droits de la femme pour dénoncer le harcèlement sexuel dont elle est victime au sein de la fédération.
You must be logged in to post a comment Login