Côte d’Ivoire – Mali : Militaire malien arrêté sur le territoire ivoirien été officiellement remis aux autorités diplomatiques de son pays en vue de son rapatriement

Adjudant-chef Abdoulaye Maïga, militaire malien interpellé le mercredi 27 septembre dernier en territoire ivoirien dans la localité de Niougou a été officiellement remis aux autorités diplomatiques maliennes ce vendredi 29 septembre 2023.

Après deux jours de détention, l’adjudant-chef Abdoulaye Maïga des Forces armées maliennes (FAMA), en service à la garde nationale 3è compagnie de Bougouni Kolondiéba est désormais libre de retourner chez lui au Mali.

Dépourvu de toutes pièces administratives
Ce militaire de l’armée malienne avait été interpellé mercredi dernier en territoire ivoirien lors d’une patrouille des éléments de la gendarmerie de Côte d’Ivoire.

L’homme dépourvu de toute pièce administrative attestant de son identité avait clamé au moment de son arrestation, être un élément des Forces de défense et de sécurité malienne. Arrêté puis interrogé par des gendarmes ivoiriens, il avait affirmé être venu acheter des boissons frelatées pour son commerce.

Pour plus de précaution et conformément à la procédure en vigueur, il a été mis aux arrêts et emmené à la brigade de recherche de gendarmerie à Abidjan le 27 septembre 2023 afin de faire l’objet d’une enquête approfondie.

À la demande des autorités militaires ivoiriennes, l’État-Major malien a fourni les documents nécessaires pour confirmer son statut militaire.

Remise aux autorités diplomatiques
À la suite d’une audience accordée ce vendredi 29 septembre 2023, par le Chef d’État-Major Général des Armées, Lassina Doumbia au commissaire-colonel major Fakourou KEÏTA, attaché de défense près de l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire, l’adjudant Doumbia a été officiellement remis aux autorités diplomatiques de son pays en vue de son rapatriement.

Cette action conjointe entre les autorités ivoiriennes et maliennes démontre l’importance de la coopération intergouvernementale en matière de sécurité.

Elle met en évidence la volonté des deux pays de traiter efficacement les situations transfrontalières tout en préservant le respect des lois et des procédures internationales.