Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, est en exil depuis le 23 décembre 2019. L’ex-chef rebelle, aujourd’hui à la tête de GPS (Générations et peuples solidaires), n’a plus les faveurs d’Alassane Ouattara. Cependant, le leader des soroistes demeure convaincu qu’il effectuera un retour triomphal dans pays.
Anciennement proche et fidèle d’Alassane Ouattara (ADO), l’actuel président de la République de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a revêtu la tenue d’opposant au régime du RHDP (Rasssemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix).
L’ancien député de Ferké (nord) a refusé de rejoindre le parti fondé par le chef d’État ivoirien. Il a même préféré démissionner de son poste de président de l’Assemblée nationale.
Aujourd’hui, Guillaume Soro, condamné à la prison à vie, est bien loin du cercle d’ADO. Désormais, l’ex-leader de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) garde en ligne de mire la conquête du fauteuil présidentiel en 2025, après avoir été éliminé de la course présidentielle en 2020.
Pour s’installer au Palais présidentiel, le patron de GPS s’est entouré d’hommes de confiance. Il a confié à Dibonan Koné, son chef de protocole, la mission de veiller sur sa sécurité durant ses voyages, révèle Jeune Afrique.
Le média parle également de Mory Cissé, l’homme de confiance de Guillaume Soro.
Par ailleurs, l’opposant ivoirien a de solides liens en Turquie, précisément à Ankara. En effet, l’homme d’affaires turc Devrim Acimik joue les intermédiaires entre Soro et le président Recep Tayyip Erdogan. On se souvient qu’en novembre 2020, ce dernier avait annoncé le retour de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire.
Il faut noter que le chef de Générations et peuples solidaires est soutenu par des communicants, des avocats et des politiciens. Parmi ceux-ci figure la communicante politique française Patricia Balme.
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