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Le nommé Dédi Gahoudi Okito Franck connu sous le nom Okito, 27 ans, résident au quartier Toit Rouge, dans la grande commune de Yopougon, est décédé, le lundi 5 février 2024, à 2h20, au CHU de Treichville. Pour ses camarades, il a été drogué et violé par des homosexuels. Coup de projecteurs sur cette affaire.
Le drame a commencé à se dessiner dans la nuit du samedi 27 janvier 2024 à Yopougon. Dédi Gahoudi Okito Franck, orphelin (de père et de mère), vivait avec sa grand-mère paternelle au quartier Toit Rouge, en face de la Pharmacie Tizra. Il gagnait son pain en tant qu’agent de sécurité devant un supermarché près du commissariat de police du 19ème arrondissement.
Sa grand-mère l’a attendu en vain
Dans la nuit des faits, Okito est sorti comme il en a l’habitude. Vers 1 heure du matin (donc le dimanche 28 janvier 2024), il a appelé sa grand-mère pour lui dire qu’il revenait à la maison, à bord d’un taxi. Pour sa mémé, Okito n’avait pas de l’argent sur lui pour payer sa course. ‘’Elle lui a dit ok, viens, je suis à la maison’’, confie notre source qui ajoute que la grand-mère est restée éveillée jusqu’au petit matin sans voir son petit-fils.
Ce n’est que le dimanche 28 janvier 2024, aux environs de 16 heures, que sa grand-mère a été informée que son petit-fils Okito était couché, inconscient, sous un appatam au Toit Rouge, vers la mairie annexe. La grand-mère envoie sa grande fille le chercher pour le ramener à la maison. Elle (la grand-mère) fait appel au grand père d’Okito pour voir l’état de son petit-fils, toujours inconscient.
A 3, ils conduisent le même dimanche, Okito à la PMI de Yopougon où il est admis à 19 heures
Après le constat, le grand-père le nettoie et demande à la grand-mère de le conduire dans un centre de santé. A 3, ils conduisent le même dimanche, Okito à la PMI de Yopougon où il est admis à 19 heures. Le malade inconscient y passe 72 heures et sa santé s’améliore légèrement. Néanmoins, les médecins demandent son évacuation dans un CHU.
Rebondissement dans l’affaire. Le mercredi 31 janvier 2024, des échos en provenance du Parking Siporex 5 font état de ce qu’un suspect était aux mains des badauds. Il s’agit du nommé B. Cyrille notoirement connu comme homosexuel. Les badauds l’accusent d’avoir drogué leur ami, avant d’abuser de lui sexuellement et de le précipiter d’une dalle, la nuit des faits.
Le suspect reconnait avoir hébergé Okito la nuit des faits
Au commissariat de police du 19ème arrondissement de Toit Rouge, le suspect B. Cyrille reconnait avoir hébergé la nuit du samedi 27 janvier 2024 Okito parce que, soutient-il, le jeune agent de sécurité était saoulé.
Selon lui, étant sur une dalle, en voulant uriner la nuit, Okito a basculé dans le vide. D’où l’état dans lequel il s’est retrouvé. Mais pourquoi ne l’a-t-il pas conduit à l’hôpital ou même appelé ses parents pour les informer ? Cette question n’a pas eu de réponse.
Par ailleurs, la victime a été retrouvée à environ 300 mètres du lieu de sa supposée chute. Concernant les accusations de sodomie, la police demande des preuves et recommande qu’un médecin examine Okito. Quant à l’accusé B. Cyrille, il fait un malaise suivi de vomissements. Il se retrouve au centre de santé de la BAE dans la même chambre avec la victime toujours inconsciente.
Okito est examiné par un médecin dont le verdict est résumé en ces mots : ‘’Trouble de conscience et traumatisme anorectal’’
Après son traitement, il est menotté et ramené au commissariat de police. Quant à Okito, il est examiné par un médecin dont le verdict est résumé en ces mots : ‘’Trouble de conscience et traumatisme anorectal’’. Le médecin précise cependant que n’étant pas spécialiste, il conseille aux parents du malade de l’envoyer au CHU pour de plus amples précisions sur son état de santé.
La grand-mère, le grand-père et la tante d’Okito sont embarqués dans une ambulance du GSPM et prennent la direction des urgences du CHU de Treichville où le malade est interné à 13 heures, dans la salle 2, lit 8, toujours dans un état de coma. La requête des policiers relative à l’examen anorectal n’a pu être satisfaite puisque les médecins du CHU étaient plus préoccupés par la santé du malade. Malheureusement, Okito a rendu l’âme le lundi 5 février 2024.
Entre temps, le suspect a été relâché. Mais des sources proches de la famille de la victime annoncent son interpellation à Niakaramadougou. Après le décès de leur fils, les parents reviennent à la police pour porter plainte.
Une autre plainte a été portée à la Brigade de gendarmerie de Toit Rouge. Aux dernières nouvelles, les autorités ont demandé de mettre le corps d’Okito sous séquestre, en attendant des examens plus approfondies, pour faire la lumière sur cette affaire qui tient tout le quartier Toit Rouge en haleine.
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