Ouagadougou, 18 mai 2025(AIB)- Il est environ 5h40mn ce 11 mai 2025 lorsque les premiers rapports d’affrontements à Djibo parviennent aux centres de commandement.
Les vecteurs aériens sont immédiatement mis en alerte et dépêchés dans la zone. Depuis les airs, les pilotes observent une situation critique : la base de Djibo est encerclée par une horde de terroristes arrivés par centaines, voire par milliers, qui progressent dans un assaut coordonné.
Le premier vecteur aérien engage les premières frappes, ciblant les assaillants les plus proches des fortifications.
Mais face à l’ampleur de l’attaque, des renforts aériens sont appelés en urgence.
Tandis que la bataille fait rage autour de la base, un blindé appartenant aux Forces de défense et de sécurité (FDS), préalablement dérobé par les assaillants, est aperçu quittant les lieux. Il est suivi avec précision jusqu’à Nassoumbou, où il est camouflé.
Plusieurs vecteurs rejoignent alors le théâtre des opérations. Une véritable bataille aérienne s’engage au-dessus de Djibo.
Le blindé volé est rapidement localisé et neutralisé. Dans le même temps, des groupes de criminels blessés ou retranchés tentent de se dissimuler dans les fortifications et les bâtiments abandonnés autour de la base. Ils sont repérés, suivis, puis éliminés par des frappes chirurgicales.
En déroute, les terroristes cherchent à exfiltrer leurs blessés. Mais leur tentative est anticipée : alors qu’ils traversent la ville pour rejoindre la zone du barrage en vue d’une fuite, une embuscade aérienne leur est tendue.
Un puissant missile est largué sur le convoi, provoquant de lourdes pertes. Les survivants changent de direction, mais sont à nouveau interceptés par un autre missile.
Plutôt que de poursuivre les rescapés dans leur fuite désorganisée, les forces aériennes optent pour une stratégie de surveillance.
Ils laissent les combattants ennemis regagner leurs bases dans les zones de Nassoumbou, Filio, Kereboule, Taouremba, Bouro, Damba et plusieurs hameaux environnants.
Une fois les caches identifiées, une vaste campagne de frappes aériennes est déclenchée en parallèle de l’arrivée de renforts au sol.
L’après-midi du 11 mai, la contre-offensive commence par Taouremba, frappée avec précision.
Suivent ensuite Filio, où la forte concentration de combattants nécessite plusieurs bombardements successifs, puis Belehedé, où des éléments terroristes s’étaient réfugiés dans un verger. Tous seront « traités » selon la terminologie militaire.
À Kereboule, les positions ennemies sont verrouillées et immédiatement détruites. Les villages de Bouro et Noussoumbou, transformés en bastions terroristes, subissent plusieurs vagues de frappes ciblées.
Alors que les vecteurs survolent encore la zone, des mouvements suspects sont repérés : des groupes ennemis tentent de déplacer de la logistique et de se réorganiser dans les environs de Nassoumbou. Ils seront immédiatement frappés à leur tour.
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