Publié
Il y'a 2 anson
Près de 28 ans après la polémique qui avait entouré son titre «Marie Jeanne», l’artiste reggaeman ivoirien, Kajeem, est de nouveau sous le feu des critiques sur les réseaux sociaux pour les paroles de son titre «tu tournes films», issues de son nouvel album de très belle facture technique dont les paroles peuvent plaire ou déplaire.
Les auteurs de cette campagne dénoncent les paroles : «Depuis que tu es installé, tu as oublié ce que tu avais promis…Mais depuis que tu es là, c’est compliqué, les prix des denrées ne font qu’augmenter… la presse et les artistes bâillonnés ».
Ces internautes jugent ses paroles « d’extrêmement offensantes au regard des réalisations du gouvernement de Côte d’Ivoire».
Pour ces personnes, dont le travail vise à valoriser les mérites du gouvernement actuel, la chanson «tu tournes film», ne passe pas. Et elles le montrent à travers des commentaires sous des postes de la chanson.
«Kajeem Fils de Jah, tu es juste un ignorant qui gagnerait à mieux t’informer… Au lieu de rester en ville pour chialer pourquoi ne pas retourner cultiver la terre… Avec toutes ses terres cultivables tu oses venir raconter des âneries. Si c’est buzz, tu cherches, tu as manqué de coach. (sic).. Ou bien, c’est fan, tu cherches pour acheter ton œuvre ?? Crois-moi, ils vont juste pirater et quelques jours après jeter ça aux oubliettes… Ton message sonne faux », raconte un internaute.
«Sommes-nous dans le même pays ? Nous, c’est par humilité que nous disons que le Prado est le second père fondateur en matière de développement sinon à l’analyse, tchêba, je sais, tu sais et nous savons. Boycottons cet ingrat du PDCI», poursuit un autre.
«J’appelle tous les activistes RDR au boycott de cet album de », appelle pour sa part, un autre internaute.
Le sujet continue de raviver les débats sur les réseaux sociaux, mais le reggaeman n’a pas encore réagi à ces accusations.
Toutefois, certains mélomanes ont pris fait et cause pour l’artiste et se sont chargés de répondre à ses détracteurs.
«Ce que nous devons retenir est que nous sommes tous ivoiriens et ce que l’artiste demande c’est l’amélioration de nos conditions de vie à tous sans exception. J’espère que notre président entendra et fera plus d’effort pour nous, parce qu’il n’y a que vers lui que nous pouvons nous tourner, lui à qui nous avons confié notre destinée et celui (sic) de notre pays», a réagi un internaute.
«En démocratie, la critique est permise pourvu qu’elle soit franche et objective. La critique est un facteur de développement. Le contraire traduit le bâillonnement du peuple qui est anti-démocratique. Notre pays n’est-il pas démocratique ? », s’interroge un autre. Quant à cet autre, il fait à la manière du Jésus baoulé en écrivant : «100 ans sur ta vie mon frère Kajeem ». Avant de conclure : « Nous regardons la montre. Il est l’heure! Il est l’heure! Il est l’heure! ».
You must be logged in to post a comment Login