France : Macron traite Vladimir Poutine de tous les noms du diable, mais encore : « C’est une puissance de déstabilisation de l’Afrique »

Dans une interview accordée à Franceinfo, RFI et France 24, Emmanuel Macron a traité la Russie de Vladimir Poutine de « puissance de déstabilisation de l’Afrique ». Le président français est allé plus loin en soutenant que les Russes « ne jouent pas un rôle bénéfique pour la communauté internationale ».

Emmanuel Macron n’est pas du tout allé du dos de la cuillère dans l’entretien diffusé sur Franceinfo, RFI et France 24. Le numéro un français a mis les pieds dans le plat en portant de sérieuses accusations contre Vladimir Poutine et la Russie. « C’est une puissance de déstabilisation de l’Afrique à travers des milices privées qui viennent faire de la prédation, des exactions sur les populations civiles », a lâché l’actuel locataire de l’Élysée, en marge du Sommet sur le nouveau pacte financier mondial à Paris, le vendredi 23 juin 2023.

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Pour Emmanuel Macron, il est clair que les Russes « ne jouent pas un rôle bénéfique pour la communauté internationale ». Le chef d’État français appuie son propos en soutenant que « cela a été documenté par les Nations unies en République centrafricaine à travers la milice Wagner ».

M. Macron fait également cas de « preuves convaincantes » sur le soutien des paramilitaires russes au pouvoir en Centrafrique coupable de « graves abus » visant des civils « en toute impunité », selon le rapport de Human Rights Watch (HRW) publié le 3 mai 2022.

À propos de la guerre en Ukraine, « la Russie s’est mise de son propre chef dans une situation qui est de ne plus respecter le droit international, de redevenir, au fond, l’une des seules puissances coloniales du XXIe siècle, en menant une guerre d’empire auprès de son voisin l’Ukraine ».

Cependant, Macron serait-il disposé à avoir un dialogue avec son homologue russe ? « S’il m’appelle pour proposer quelque chose, je prendrai, parce que la France a toujours été une puissance facilitatrice et de médiation », répond le président français avant de préciser que « la reprise du dialogue n’est possible que s’il y a un respect du droit international, qui est le seul qui nous permet de vivre en paix ».