En radiant par décret des effectifs de l’armée le 5 octobre 2033 – pour « inconduite » – le Commandant Aly Camara, le Capitaine Abdoulaye Cissé et le Lieutenant Mamadou Saidou Barry, le Colonel Mamadi Doumbouya a suscité de nombreuses interrogations chez les observateurs de la situation guinéenne.
D’autant plus que les militaires concernés – surtout le plus gradé des trois – est présenté comme l’un des acteurs de premier plan du putsch qui l’a positionné à la tête du pays.
Le site d’information, Guineematin, rappelle que le Commandant Aly Camara était le N°2 du Groupement des forces spéciales (l’unité d’élite que commandait le Colonel Mamadi Doumbouya) et qu’il est connu dans l’opinion publique guinéenne comme celui qui a conduit les hommes qui ont déposé l’ex-Président, Alpha Condé.
Guineematin indique également que sa détention à la Maison d’arrêt centrale de Conakry parce qu’accusé du vol de l’ordinateur personnel de l’ex-Chef de l’État, avait déjà fait penser à un schisme au sein des putschistes.
Le site d’information fait aussi savoir que « son emprisonnement a toujours été dénoncé dans l’opinion publique nationale comme un règlement de compte ».
Quand on connaît l’histoire récente de la Guinée avec l’épisode de la tentative d’assassinat – réciproque selon les éléments du procès du 28 septembre – sur l’ancien Président, Moussa Dadis Camara, par son collaborateur, Aboubacar Toumba Diakité, de nombreux Guinéens souhaitent que la réaction du Commandant Aly Camara et ses camarades se limite à attaquer la décision en justice comme indiqué le 7 octobre 2023, par son avocat, Me Sidiki Bérété.
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