Le 5 décembre 2013, le père de la démocratie sud-africaine mourrait. Nelson Mandela nous quittait à l’âge de 95 ans.
Les 17 petits-fils de Nelson Mandela vivaient dans l’ombre du colosse. Après la mort de Mandela, ses héritiers ont plutôt essayé d’ouvrir leur propre voie.
Il n’y a pas de dynastie Mandela dans la politique sud-africaine. Après le président Nelson, il y a aussi la fille du diplomate Zindzi Mandela, décédée en 2020. Puis aujourd’hui, Mandela, Sun Tzu et les représentants de l’ANC. Pour un nom aussi prestigieux, c’est maigre. La première petite-fille de Nelson Mandela, Endileka, a expliqué que dans la famille, la politique est synonyme de souffrance.
« Les gens ne comprennent pas quel a été le revers de la médaille pour les sacrifices concédés par mes grands-parents. Le résultat, c’est que n’avons plus le goût pour la politique », dit-elle.
De la politique, les petits-enfants de Mandela se sont tournés vers l’humanitarisme, la littérature et l’entrepreneuriat. C’est le cas de Tukwini, qui a fondé « La Maison Mandela » avec sa mère en 2010. Tukwini a détaillé une boutique d’art de vivre vendant du vin, des bijoux ou des vêtements, et voulait raconter l’histoire d’un clan plutôt que d’un individu.
« On voulait d’abord rendre hommage à nos ancêtres. Puis nous voulions raconter la vraie histoire de la Maison Mandela, mais les gens ont l’air de croire que mon grand-père est tombé du ciel comme l’un de ces dieux mythologiques, ce qu’il n’est pas », souligne-t-il.
Aujourd’hui, la famille est plutôt discrète. Passé l’événement de la mort de Nelson Mandela, en 2013, et les querelles d’héritages qui ont suivi, chacun poursuit désormais sa voie sans essayer de marcher dans les pas de ce géant.
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