Le 10 février aux Comores, on a arrêté la fabrication des passeports après l’inculpation du chef de la police.
Cette décision fait suite à une affaire de fraude de passeports impliquant cinq personnes. Parmi elle, des responsables hauts placés du ministère de l’Intérieur. Depuis jeudi, un commerçant, frustré, attend son passeport, tout comme d’autres citoyens. À quelques pas du ministère, il exprime sa colère.
On a placé le directeur de la police nationale et le secrétaire général du ministère de l’Intérieur sous contrôle judiciaire. Ces deux responsables ont été inculpés pour « faux et usage de faux » ainsi que « complicité ».
Trois agents de l’opérateur technique Semlex sont également impliqués. Le ministre de l’Intérieur, Fakridine Mahamoud, a confirmé cette information dimanche soir.
Les fraudeurs changeaient les noms et dates de naissance sur des passeports.
Tout en conservant le numéro d’identification nationale. Cette manipulation des documents a facilité des faux passeports pour des individus non autorisés. Le ministre a précisé que cette fraude avait provoqué l’arrêt de la production des passeports comoriens.
On a retrouvé un lot de passeports frauduleux dans un pays ami. Selon le communiqué du ministre. Cette découverte a conduit à l’ouverture d’une enquête, bien qu’on n’ait pas précisé les détails sur le pays ami. Le ministre a également évoqué une deuxième affaire, distincte de la première, liée à des passeports délivrés hors des procédures légales.
Le procureur de la République, Abdou Ismaïl, a choisi de ne pas commenter l’affaire. Les autorités continuent d’investiguer sur l’ampleur du trafic de passeports frauduleux.
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