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Politique

Libération des 46 soldats ivoiriens : Ouattara active ses réseaux et passe un « discret » coup de fil

Le Président Ouattara use de tous les moyens possibles pour obtenir la libération des 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako.

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Après la libération le 3 septembre 2022 de trois femmes qui figuraient dans le groupe des 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022, le gouvernement malien a posé des conditions dans le processus de la remise en liberté des autres militaires. Le Colonel Assimi Goïta exige notamment l’extradition de personnalités maliennes exilées en Côte d’Ivoire à savoir Karim Keïta, le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta dit « IBK » renversé par les colonels en 2020, et Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense et des Affaires étrangères sous Keïta. Ce que rejette le gouvernement ivoirien qui ne veut pas céder au « chantage » de la partie adverse.

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Alassane Ouattara qui tente de trouver une issue à cette épineuse affaire ne trie aucune option. Selon Jeune Afrique, le Chef de l’État ivoirien a passé un « discret » appel téléphonique au secrétaire général des Nations unis Antonio Guterres afin de « maintenir la pression » sur Bamako. L’appel était prévu pour le 8 septembre 2022 mais a été avancé d’un jour en raison d’un voyage du secrétaire général au Pakistan. Leurs échanges ont principalement porté sur le sujet même si les détails n’ont pas fuité.

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Soupçonnés d’être des « mercenaires », le contingent des 49 soldats ivoiriens est détenu alors que le gouvernement ivoirien assure que ses militaires sont en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).

« Abidjan a toujours affirmé que son territoire ne servira jamais de base arrière pour déstabiliser le Mali et que le processus judiciaire a des règles qu’il faut respecter ».

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Le 15 août 2022, la justice malienne a néanmoins confirmé officiellement ses accusations, tout en inculpant les militaires pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat » avant de les écrouer. De son côté, Abidjan a toujours affirmé que son territoire ne servira jamais de base arrière pour déstabiliser le Mali et que le processus judiciaire a des règles qu’il faut respecter.

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