La tension dans le nord du Mali atteint son paroxysme alors que les Forces Armées Maliennes (FAMa), appuyées par les mercenaires russes de la société paramilitaire Wagner, se sont engagées dans une bataille acharnée contre les rebelles regroupés au sein de la coalition CSP-PSD pour le contrôle de la ville stratégique de Kidal.
Selon Radio France internationale (RFI), les affrontements ont débuté ce samedi 11 novembre 2023 dans la localité d’Alkite, située à une trentaine de kilomètres de Kidal. Malgré l’avantage aérien conséquent de l’armée malienne, la bataille s’est avérée intense et meurtrière, durant près de deux heures, avec des échanges de tirs à l’arme lourde. Les deux camps ont subi des pertes, et des véhicules de combat ont été endommagés.
L’objectif initial des FAMa, appuyées par Wagner, était de créer plusieurs fronts d’attaques, mais ils ont rapidement concentré leurs forces à Alkite. Les rebelles, de leur côté, ont adopté une stratégie consistant à laisser l’adversaire avancer depuis Anéfis avant de prendre position sur plusieurs axes.
A en croire le média, bien que les combats aient cessé avec la tombée de la nuit samedi, la journée de dimanche s’annonce cruciale pour l’évolution de la situation. La ligne de front est volatile, et les deux parties semblent déterminées à poursuivre le conflit. Les premiers rapports indiquent que la nuit de samedi à dimanche a été relativement calme, mais les hostilités pourraient reprendre dès ce dimanche.
« Les affrontements ont duré plus de deux heures. Les bilans sont contradictoires. Sur le terrain, les rares sources indépendantes, rapportent des véhicules de combats endommagés et des victimes. L’une des spécialités des mercenaires russes est de mener les opérations nocturnes. Mais apparemment, la nuit de ce samedi à dimanche a été calme dans le secteur où s’est déroulé la première bataille », soutient RFI.
Les observateurs internationaux craignent que la situation ne dégénère davantage, soulignant l’importance d’une résolution pacifique pour éviter une escalade du conflit. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation à Kidal, espérant une cessation rapide des hostilités pour le bien-être des populations locales.
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