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La nuit du mardi 29 janvier a été très agitée pour les populations Abidjanaises. C’est un article publié par Soir Info, le jeudi 31 janvier 2002, soit 23 ans, jour pour jour.
Une véritable psychose. Une nuit animée à leur façon par des sous-officiers de la police, jugeant insignifiante l’augmentation de leurs salaires. Alors, empoignant des armes, ils se sont mis toute la nuit à libérer des coups de feu en l’air.
Cette situation naturellement, a rappelé des souvenirs de triste mémoire connus dans notre pays. L’on s’interrogeait donc toute la nuit au point de perdre le sommeil. Des barricades sont dressées sur des grandes artères pour empêcher toute circulation, en a rajouté à la psychose dans cette nuit de terreur.
Et ce n at pas tout. Dans la matinée d’hier mercredi 30 janvier, ces éléments de la police, circulant à bord de véhicules banalisés ont fait irruption dans des commissariats pour déloger leurs collègues en poste et les désarmer, pour les contraindre à rallier leur cause. A savoir, amener de gré ou de force les tenants du pouvoir à reconsidérer leur situation salariale qu’ils taxent d’injuste.
Par cet état de fait, il faut craindre que ces dérapages n’aboutissent à pire que ça La Côte-d’Ivoire a beaucoup trop souffert pour l’empêcher de panser ses meurtrissures d’un passé récent. Il faudra s’asseoir pour négocier et chacun devra penser à faire des concessions dans l’intérêt supérieur de la nation.
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