Au Niger, dans un entretien, accordé en langues autochtones, le général Tiani évoque l’échec de la France dans la lutte contre le terrorisme dans le pays.
Il y a deux jours que le nouvel homme fort du Niger, le général Abdouramane Tiani, a accordé une interview exclusive dans deux langues du terroir, le Zarma et le Haussa. Au cours de l’entretien, l’homme à la tête de la junte au pouvoir n’a pas hésité à évoquer l’échec des troupes françaises dans la lutte contre le terrorisme au Niger.
Pour Abdouramane Tiani, « non seulement ils (les soldats français, NDLR) n’ont pas réussi à vaincre le terrorisme, mais il y a encore davantage de terroristes ».
Le général affirme que « comme les Français étaient là pour lutter contre le terrorisme et qu’ils ont arrêté unilatéralement leur coopération avec nous, leur séjour au Niger touche à sa fin ».
Pendant ce temps, les liens de coopération entre la France et le Niger prennent désormais une autre tournure difficile. Selon le nouveau président nigérien, « la reprise de notre coopération avec la France dépend du peuple souverain du Niger ».
Le chef de la transition a ensuite rappelé avoir créé avec le Mali et le Burkina Faso une coopération de défense, l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a assuré qu’un accord économique viendrait ensuite.
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