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Il y'a 4 semaineson
Après 17 mois de Transition sous le CNSP, les Nigériens sont appelés à se décider sur le sort du régime militaire en place à Niamey. Du 15 au 19 février 2025 à Niamey, de grandes concertations vont s’ouvrir entre fils et filles du Niger pour fixer la nouvelle durée et direction du CNSP.
Les assises nationales, annoncées par les autorités, feront une refonte globale du système politique, visent à élaborer un avant-projet de la Charte de la transition, un document essentiel pour structurer l’avenir du pays. L’agenda de la Transition y est attendu assorties de plusieurs grandes décisions d’appoint.
La commission nationale de pilotage activée
Pour encadrer ces travaux, une commission nationale a été mise en place par décret du Général Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Présidée par Mamoudou Harouna Djingareye, un chef traditionnel respecté, cette commission regroupe des hauts responsables, des experts, des militaires et des représentants de la société civile.
Sa mission : proposer des recommandations sur la gouvernance future du Niger. « Ces assises sont une opportunité unique pour redéfinir les bases de notre nation », a déclaré Mamoudou Harouna Djingareye. « Nous devons travailler ensemble pour garantir une transition pacifique et inclusive. »
La commission se divise en cinq sous-commissions, chacune dédiée à des thématiques cruciales pour l’avenir du Niger : 1. La paix et la sécurité, 2. La réconciliation nationale, 3. La refondation politique, 4. La refondation institutionnelle, 5. Le développement économique et social.
Ces groupes de travail s’appuieront sur les résultats des concertations régionales organisées début 2024 dans les huit régions du pays. Ces consultations locales ont permis de recueillir les attentes et les préoccupations des populations, offrant ainsi une base solide pour les discussions nationales.
Un processus inclusif et participatif
« Les concertations régionales ont montré que les Nigériens aspirent à une transition juste et transparente », a souligné un expert membre de la commission.
« Notre rôle est de traduire ces aspirations en actions concrètes. » Les Assises nationales se veulent un espace de dialogue inclusif, où toutes les voix seront entendues. Les représentants de la société civile, les chefs traditionnels, les militaires et les experts travailleront main dans la main pour dessiner les contours d’un Niger nouveau.
« L’inclusion est la clé de la réussite de cette transition », a affirmé un représentant de la société civile. « Nous ne pouvons pas nous permettre d’exclure qui que ce soit de ce processus. »
Si l’enthousiasme est palpable, les défis restent nombreux. La question de la durée de la transition, en particulier, suscite des débats animés. Certains acteurs politiques plaident pour une transition courte, tandis que d’autres estiment qu’un délai plus long est nécessaire pour poser des bases solides.
« La transition ne doit pas être une course contre la montre », a déclaré un membre de la commission. « Nous devons prendre le temps de construire un système durable. »
Les Assises nationales de février 2025 représentent une opportunité unique pour le Niger de tourner la page des crises et de se projeter vers un avenir stable et prospère. En réunissant tous les acteurs de la société, ce processus ambitieux vise à jeter les fondations d’une gouvernance renouvelée et inclusive.
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