L’annonce de la validation de la victoire de Bola Tinubu à l’élection présidentielle nigériane de février a déclenché une vive controverse politique. L’opposition, accusant le président de fraudes électorales et d’usage d’un faux certificat, exprime sa désapprobation tandis que le président réélu se réconforte de la décision de la Cour suprême.
La scène politique nigériane est actuellement en ébullition suite à la confirmation de la victoire de Bola Tinubu à la présidence lors des élections de février, avec 37 % des voix.
L’opposition, farouchement opposée à cette victoire, a vivement critiqué le verdict de la Cour suprême, alléguant des irrégularités électorales et remettant en question la qualification de Tinubu en raison d’un supposé faux certificat universitaire.
Kenneth Okonkwo, avocat du parti travailliste, s’est exprimé sur le sujet en soulignant l’importance du respect des procédures légales. Il a déclaré : « En ce qui me concerne, je ne suis pas d’accord avec cela, parce que l’ordre du tribunal est l’ordre du tribunal. Et si le tribunal a ordonné à un témoin de ne pas apporter de nouveaux faits, si vous n’avez pas déposé ou plaidé dans vos faits, vous n’êtes pas autorisé à le faire.
Mais si vous l’avez plaidé, le tribunal ne devrait pas empêcher les gens de fournir ou de produire des preuves après le délai de 21 jours. En effet, comment obtenir une preuve contre un adversaire dans un délai de 21 jours sans l’ordre du tribunal ? »
Tinubu, de son côté, a été réconforté par la décision de la Cour suprême et a exprimé son engagement à servir tous les Nigérians : « La victoire d’aujourd’hui a renforcé mon engagement à continuer de servir tous les Nigérians, quelles que soient leurs convictions politiques, leurs tribus et leurs croyances », a-t-il déclaré.
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