Porte-parole du candidat Maurice Kakou Guikahué, Marius Konan, était l’invité de « Life-talk », hier, sur la chaine de télé LIFE-TV. Le député d’Attiégouakro, présentant son candidat Guikahué, a indiqué que celui-ci a « 32 années de présence au Bureau politique sans discontinuité ».
Autrement dit, Guikahué « est apparu sur toutes les décisions de nomination au BP de 1991 jusqu’ à aujourd’hui… Le Bureau politique se renouvelle comme un gouvernement. Donc, si c’était un gouvernement, Guikahué est revenu depuis 32 ans dans tous les gouvernements depuis 91 jusqu’ à aujourd’hui. »
Mieux, a poursuivi Marius Konan, « il a eu la confiance du président Félix Houphouët-Boigny qui l’a choisi comme son médecin et après il a bénéficié de la confiance du président Henri Konan Bédié qu’il a accompagné en tant que no 2 du PDCI-RDA. » Et Marius Konan de conclure à ce niveau « pour nous, cet homme-là est un repère. C’est un homme d’engagement, de conviction, qui connaît les valeurs qui ont fait la grandeur du PDCI-RDA et qui nous permettent de dire aujourd’hui que le PDCI est un parti résilient. »
Il a indiqué que Guikahué a la possibilité d’être candidat, malgré la mesure de contrôle judiciaire qu’il subit. « Ce n’est pas une décision de justice. Pour preuve, en 2021, il y avait le contrôle judiciaire quand il a déposé des dossiers devant la Commission électorale indépendante (CEI) et s’est fait élire député. Aujourd’hui, il est vice-président de l’Assemblée nationale. Donc, ce n’est pas un problème. » Malgré le choc des différences des idées, l’invité de LIFE-TV a relevé « qu’il n’y a pas d’animosité entre les acteurs politiques au sein du PDCI-RDA » Toutefois, Marius Konan a insisté sur le respect des textes.
« Ce que je veux qu’on retienne, c’est que les religions sont basées sur des textes. On les appelle les Ecritures saintes. Quand on les respecte, on a la grâce de Dieu, on va au Paradis. Les Républiques sont basées sur la Constitution et les lois. On les respecte, on a la quiétude, on a la paix dans l’Etat. Les Associations comme le PDCI-RDA sont basées sur des textes. Quand on les respecte, on a la cohésion, on a l’unité du parti. Tous les fils et filles du PDCI-RDA, militants qu’ils sont, savent que nous sommes une famille. Mais dans la famille, il y a des règles pour ne pas qu’on tombe dans l’anarchie…»
Le parti, a-t-il dit, « va être repensé » car le candidat qu’il soutient à de l’expérience. Ce candidat qui a d’ailleurs déclaré « qu’à moins de deux ans de la Présidentielle, il sera difficile pour quelqu’un d’être président du PDCI-RDA et en même temps de préparer sa candidature pour la présidentielle. » Une séparation de pouvoir qui est d’ailleurs consacrée par les textes du parti »
Côté finances, il a levé un coin du voile sur l’ambition de Guikahué. « C’est de construire un parti qui se tient loin de la poche des individus. Un parti qui pourra assurer son autonomie, même quand il ne sera pas au pouvoir », avec certaines personnes qui pourraient se mettre à disposition du parti, pour l’aider. Marius Konan a indiqué que la confiance n’est pas rompue avec le président par intérim, Cowppli-Bony. Cependant, le camp Guikahué insiste sur « la nécessité de rester conforme aux textes en tout. »
Pour finir, Marius Konan a rassuré : « Le PDCI-RDA prépare tous ses événements avant d’y aller. Tout ce que vous entendez, tout ce que vous voyez, c’est pour préparer le Congrès. Avant d’arriver au Congrès, tout ça va se calmer et nous allons élire un président qui va diriger le parti et préparer par la suite la Convention. Il n’y a pas de risques de scission. »
Le Nouveau Réveil
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