« La roue de l’histoire tourne et personne ne peut l’arrêter », a dit un sage. Depuis le déferlement du Tsunami financier qui a d’ailleurs atteint sa vitesse de croisière, certains prédateurs économiques dont le dernier Premier Ministre de feu IBK ont pris leurs jambes au cou.
Certaines langues acerbes soutiennent mordicus qu’il a réussi à établir ses quartiers en Mauritanie et au Niger, en tous cas loin du Mali.
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L’homme qui, au lendemain des évènements du 18 Août 2020, avait frappé à la porte de l’URD qui l’avait accueilli à bras ouverts, a sans conteste des ambitions présidentielles.
Ce parti qu’il dit avoir toujours aimé depuis le vivant de Soumaïla Cissé avec qui il entretenait d’étroits rapports, a du plomb dans l’aile à cause d’interminables querelles interpersonnelles. Trop de clans s’y sont fait voir.
Boubou Cissé est réputé être un homme fortuné. Des milliards, il en disposerait. Il aurait réussi à amasser tout ce patrimoine financier selon certaines mauvaises langues, auprès de son père IBK qui avait une confiance aveugle en lui, ce qui lui aurait grandement ouvert les portes de la caverne d’Ali Baba.
Qui ne se rappelle pas l’information judiciaire ouverte à l’encontre de 05 personnes dont Boubou Cissé pour tentative de renversement du gouvernement de la transition ?
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Il a même réussi à prendre la poudre d’escampette, raison pour laquelle il n’a pas été interpellé. La suite, on la connait. Les charges ont été abandonnées le 02 Mars 2021.
Le dernier locataire de la Primature sous IBK (paix à son âme) est jusqu’à la preuve du contraire un malien. A ce titre, il a tous les droits et toutes les prérogatives de briguer la magistrature suprême de son pays.
Il serait très malin, très doué et très branché dans le milieu hautement sensible des affaires, mais le hic est qu’il pourrait être rattrapé par des casseroles qu’il aurait l’art de façonner avec une intelligence inouïe et qui risqueraient de lui ouvrir les portes de la prison ou celles de l’exil.
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Les maliens n’ont pas oublié son séjour au Ministère de l’Economie et des Finances qu’il a dirigé sans partage.
Ils ont encore en mémoire le bras de fer qui l’a opposé aux enseignants autour de l’acceptation du fameux article 39.
Est-il superflu d’ajouter à cela, la gestion unilatérale et peu orthodoxe des fonds Covid-19 ? On ne sait toujours pas où cette masse d’argent est partie.
Les citoyens maliens sollicitent qu’il explique clairement la destination prise par ces milliards donnés au Mali pour faire face à la foudroyante pandémie.
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Au cours des manifestations du M5-RFP et de nombreuses autres associations qui ont finalement eu raison du régime de feu IBK, certains manifestants dont des jeunes auraient été tués par balles.
Etant Premier Ministre à l’époque, il doit renseigner les maliens sur l’origine de l’ordre qui a été donné pour ôter la vie à ces compatriotes qui n’ont rien fait d’autre que de montrer leur mécontentement face à la gestion réservée à leur pays.
Comme si cela ne suffisait pas, il serait visé par un mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice malienne.
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Il a l’obligation de répondre à tous ces faits dont il se serait rendu coupable ces dernières années.
S’il est déterminé à monter à Koulouba en 2024, il faut qu’il ait le courage de rentrer dans son pays et d’affronter la justice pour se dédouaner. Va-t-il le faire pour son honneur et sa dignité ? Comme disent les anglais, wait and see.
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