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Procès attentat Grand-Bassam : Le témoignage d’un ancien militaire français donne froid dans le dos parmi les temoins, « l’un ne savait pas bien tirer et l’autre savait très bien tirer »

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Le procès de l’attentat terroriste de Grand-Bassam était à son quatrième jour ce 8 décembre 2022. 4 témoins sur 5 ont répondu présents. Parmi eux, un ancien militaire, a dit sa part de vérité sur cette affaire.

6 ans après l’attaque terroriste de Grand-Bassam survenue le 13 mars 2016, un procès s’est ouvert depuis le 30 novembre 2022.

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Le témoin Patrick Robert Collen, ex-militaire, aujourd’hui reconverti en opérateur économique
Pour ce jour 8 décembre 2022, quatre témoins se sont succédés à la barre. Le premier à faire sa déposition se nomme Patrick Robert Collen, ex-militaire, aujourd’hui reconverti en opérateur économique, patron du complexe « la paillote de Grand-Bassam », l’un des théâtres des tueries. Il a indiqué à la barre que contrairement à ce qui avait été annoncé, il y avait en réalité trois (3) terroristes abattus le 13 mars 2016. Cette version sera confirmée par les pièces à conviction présentées par le procureur Adou Richard.

Il était accompagné d’un jeune homme très bien habillé et il s’exprimait très bien en français

« Le 13 mars 2016, j’étais à La Paillote quand les tirs ont eu lieu. J’ai aussi téléphoné à mon épouse qui était à environ 500 mètres de là. J’ai ensuite entendu des tirs très forts. Jai pu apercevoir deux terroristes. L’un ne savait pas bien tirer et l’autre savait très bien tirer. Je le sais parce que j’ai fait une petite carrière militaire en France. Puis j’ai fait des études et aujourd’hui je suis opérateur économique  » a déclaré le témoin. Avant la fatidique date du 13 mars 2016, Collen Patrick Robert a fait observer au tribunal, qu’un homme l’a interpellé sur le fait qu’il y a trop de personnes de race blanche qui fréquente son complexe. « Cet homme était habillé comme un imam. Il était accompagné d’un jeune homme très bien habillé et il s’exprimait très bien en français » se souvient-il.

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Il a également révélé qu’au terme des opérations, il a pu dénombrer 300 impacts de balles. A sa suite, d’autres temois ont déposé. Le dernier témoin de ce jour, Fadé Harouna, 73 ans, a décidé, comme ses prédécesseurs, de se constituer « partie civile ». Il à déclaré avoir perdu son fils de 30 ans au moment des faits. Il a dès lors demandé la somme de 100 millions comme dommages et intérêts.

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