La manipulation de l’opinion publique passe par la méconnaissance des textes de loi en vigueur. Concernant l’opération de révision de la liste électorale 2022, il s’est trouvé des personnes, pourtant considérées comme des juristes, pour accuser leurs adversaires politiques de fraude électorale.
Faisant semblant d’ignorer que dans le dernier paragraphe de l’article 4 du chapitre 3 du décret gouvernemental 2022-854 du 9 novembre 2022 portant sur la période et les modalités de révision de la liste électorale, il est bien écrit , en substance :
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« Sont dispensés de la preuve du domicile, de la résidence, (…) en vue du changement de lieu de vote sur la liste electorale, les ivoiriens qui sollicitent une première inscription sur la liste électorale. »
Ça veut clairement dire que tout nouveau majeur est libre et a le droit d’aller s’inscrire au lieu de son choix sur toute l’étendue du territoire national. Est-ce un crime ? Pour rappel, c’est le 23 novembre 2022 que la CEI et l’Opposition politique ivoirienne se sont accordés sur le processus de révision de la liste électorale.
Récemment, la CEI a publié un communiqué comportant l’expression » LOCALITÉ DE RATTACHEMENT ». Ruant dans les brancards, les éternels » plaignards » politiques se servent de cette expression consacrée pour chercher à justifier leurs inutiles accusations de bétail électoral convoyé d’une localité à une autre.
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DOMICILE, LIEU DE RÉSIDENCE et LOCALITÉ DE RATTACHEMENT sont trois choses d’une part distinctes, d’autre part conciliantes, selon des contingences . L’expression LIEU DE RATTACHEMENT est diffuse, vague et biaisée dans l’esprit de ceux qui ont tendance à accuser les autres de tous les maux , car une personne pourrait avoir un LIEU DE RATTACHEMENT par naissance, voire part intérêt familial, économique, culturel, politique, sportive ……, etc.
Il s’entend que le LIEU DE RATTACHEMENT ne correspond systématiquement au lieu de résidence .
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