Scandale d’Ebimpé : Gaspillage à l’ONS, le député Assalé Tiémoko révèle les dessous, l’ex DG impliqué dans l’affaire

Le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé est au cœur d’une controverse majeure, révélant une gestion douteuse des fonds publics au sein de l’Office National des Sports (ONS). L’Eléphant Déchaîné a mené une enquête approfondie sur ce qui s’appelle désormais “scandale de la pelouse d’Ebimpé” dévoilant des pratiques troublantes et des conflits d’intérêts.

À la suite du match amical perturbé le 12 septembre dernier en raison d’inondations sur la pelouse, la directrice générale de l’ONS a exposé les détails de l’allocation exceptionnelle de 20 milliards FCFA pour la rénovation du stade. Cependant, l’attention s’est rapidement tournée vers un bon de commande de 8 milliards FCFA délivré à la société “AJEC PRESTATION CI.”

Cette société, recommandée par une source mystérieuse, a vu son bon de commande annulé deux mois plus tard. L’enquête révèle ensuite une série de transactions douteuses impliquant la société française “SPARFEL” et la société locale “ARTIS,” dont la DG de l’ONS serait étroitement liée.

Dans une sortie sur les réseaux sociaux, le député Assalé Tiémoko, patron de l’Elephant Déchaîné, souligne les “conflits d’intérêts joyeux” à l’ONS, citant des sociétés comme “PERFORM INTERNATIONAL SARL,” “ETABLISSEMENT NOAH MUTISERVICES,” et “SIEI-SEDJI CHANTAL,” bénéficiant de contrats juteux, dont cette dernière appartenant à l’épouse du DAAF de l’ONS.

Selon Assalé Tiémoko, le débarquement de la DG de l’ONS n’est qu’une première mesure. Le député souligne que le ministère des Sports doit assumer sa responsabilité, appelant à une enquête de l’IGE sur la gestion de l’ONS. Il met également en garde contre des potentielles failles dans d’autres infrastructures, pointant du doigt les tourniquets, ascenseurs, et groupes électrogènes.

Alors que le scandale de la pelouse d’Ebimpé fait trembler l’administration ivoirienne, le député Assalé Tiémoko a appelé à la transparence et à des réformes drastiques afin de garantir un fonctionnement plus vertueux de l’ONS, crucial pour la réussite imminente de la Coupe d’Afrique des nations, prévu en janvier prochain.