(EDN 18 juillet) Ce lundi 17 juillet, un drame s’est produit à Niamey. Soupçonnée d’être un terroriste infiltré sur le campus Abdou Moumouni, un homme qui sera identifié plus tard comme appartenant à la police nationale a été abattu par la gendarmerie. Il s’agit d’Hamidou Issa Ibrahim qui répond au numéro matricule 168034.
Cet agent de l’État en service à l’École nationale de police s’est rendu sur le campus de Niamey pour discuter d’un problème avec le responsable de la très redoutable CASO qui n’est autre que l’organe chargé de la sécurité estudiantine. La nature du différend reste quelque peu floue. Mais, les rumeurs indiquent qu’il s’agirait d’un ‘’problème de femme’’.
De toute évidence, les deux hommes ne parvenaient pas à se mettre d’accord. Se croyant toujours peut-être dans un commissariat de police ou imaginant être en train de procéder à une arrestation, le policier habillé pour l’occasion en civil sortira alors son arme de service pour menacer le responsable de la CASO.
Cet acte va lui coûter la vie. Croyant à faire à un terroriste, les étudiants alertent alors la gendarmerie. Ces derniers ayant aperçu l’individu armé décident alors d’ouvrir le feu par mesure de précaution, ce qui entrainera la mort du policier.
Si d’aucuns critiques la réaction trop précipité des gendarmes, d’autres n’estiment que le comportement du policier fût déplacé et qu’il est par ailleurs responsable du drame qui lui est arrivé. Les ÉchosduNiger présente ses vives condoléances à la famille d’Hamidou Issa Ibrahim mais rappelle au force de l’ordre que l’utilisation de leurs armes de service à des fins personnelles est inacceptable et ne pourrait que conduire à des situations déplorables.
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