La CEDEAO continue de faire pression sur le Mali. Lors du 60e sommet des chefs d’État à Abuja, l’organisation a exigé le maintien du délai imparti au Mali pour organiser des élections au 27 février 2022, et a menacé d’imposer de nouvelles sanctions si les frontières ne bougeaient pas. Une liste de personnes proches des autorités maliennes est en cours d’élaboration.
Le colonel Asimi Goita, président du Mali pendant la période de transition, et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) « n’ont aucune logique d’affrontement », a-t-il confié au téléphone à l’un de ses proches.
Concernant la demande émise lors du Sommet d’Abuja de maintenir la date d’organisation des élections en février 2022, un autre conseiller au Palais présidentiel a écrit : « Nous comprenons que si la CEDEAO prend acte de notre sincérité, tout peut être changé.
Quant à notre interlocuteur, en « bonne foi » il a surtout compris la publication du calendrier des élections.
Dans une lettre à la CEDEAO, le colonel Goïta a évoqué la fin janvier tout au plus
Mais selon nos informations, il n’est pas exclu qu’avant la date, il en remette un ou un avis pour rassembler les Maliens.
Dans la capitale du Nigeria, siège de la Commission, on ne cache pas que le chef de l’État malien a un rôle déterminant à jouer pour rendre plus fonctionnelle les rapports entre son pays et la Cédéao.
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