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Il y'a 2 anson
Souley De Paris, Hamed Konaté Général, Losseni Kigbafori Diomandé, Doumbia Zuzu le Gangaba, Amiral Blindé, Maimouna Camara dite la Guêpe, Daouda Camara dit Parigo, KGB le Gourou, Ibra Soumahoro, Nina La Lionne, Metongbou Traoré, Zeinab Ayoub, Kady Coulibaly etc … Voici ce que sont devenus les cyberactivistes pro Soro.
Souley De Paris, Hamed Konaté Général, Losseni Kigbafori Diomandé, Doumbia Zuzu le Gangaba, Amiral Blindé, Maimouna Camara dite la Guêpe, Daouda Camara dit Parigo, Kgb le Gourou, Ibra Soumahoro, Nina La Lionne, Metongbou Traoré, Zeinab Ayoub, Kady Coulibaly etc… Cette liste non exhaustive de cybermilitants de GPS est évocatrice de la grande mobilisation sur les réseaux sociaux autour de la cause du mouvement citoyen. Mais qu’on ne s’y méprenne. Tous ces cybermilitants, vivant aussi bien en Côte d’Ivoire que dans la diaspora, n’ont ni été recrutés ni été missionnés pour la tâche.
Tous se sont spontanément et de façon désintéressée mis au service d’une cause qu’ils proposent comme un sacerdoce. Motivés qu’ils sont par les valeurs humaines de justice, de libertés, des droits de l’homme et le rêve d’une société juste et égalitaire. Souley de Paris. Cyberactiviste, membre de GPS insiste sur le caractère bénévole de leurs sacrifices en ces termes :
« Avant l’arrivée en masse des cyberactivistes volontaires, j’insiste sur le mot « volontaires », le Président Guillaume SORO était caricaturé sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui la tendance a changé. » Fin de citation. Si le célèbre cyberactiviste insiste tant sur le mot « volontaires », c’est bien parce qu’une rumeur persistante, véhiculée par leurs détracteurs, laisse faussement croire qu’ils ont été recrutés et sont payés par le Président de GPS à des fins de propagande à lui favorable, et logiquement défavorable à ses adversaires.
La partition des cadres
Ils forcent l’admiration, ces cybermilitants qui quoique de niveau scolaire parfois modeste voire inexistant, font preuve d’une impressionnante profondeur d’analyse sur les questions engageant la vie de leur pays, de leur continent et du monde. Cependant, il est bon de relever que dans l’animation des réseaux sociaux en faveur de GPS, outre cette équipe de cybermilitants dynamiques et incorporés, nous avons des cadres (faut-il les appeler cybercadres ?) qui au quotidien tantôt via des vidéos en direct, tantôt via des publications écrites, apportera la touche intellectuelle à la déconstruction des montagnes de dénigrement et de mensonges confirmés contre la réputation du et de son Président.
Parmi eux, le Professeur Franklin Nyamsi, El Hadj Mamadou Traoré (tous deux Conseillers du Président de GPS), le Rédacteur en chef de La Revue GPS, l’écrivain et poète Abi Daman Koné, l’ex cadre du Conseil Café Cacao Konaté ZIÉ . Là encore la liste n’est pas exhaustive. La guerre de l’opinion La politique est avant tout une guerre de l’opinion dans laquelle des esprits s’intéressent à l’approche machiavélique du mensonge et à la manipulation contre l’adversaire.
Guillaume Soro, depuis son engagement assumé dans l’opposition, est justement dans le viseur de la manipulation et du mensonge d’État qui plus est dans un contexte de verrouillage de la presse et des médias d’État exclusivement au service du pouvoir. Alors pour se défendre et rétablir la vérité, s’offrent aux cadres et militants de GPS, les réseaux sociaux aujourd’hui plus impactants que la presse et l’audiovisuel classiques.
Sur la question, Souley De Paris relève : « Je prends ici un seul exemple parmi plusieurs. Le retour raté du Président Guillaume Soro sur la terre de ses ancêtres. Le régime a activé tous les leviers politiques, économiques, judiciaires, diplomatiques, communicationnels (qui englobent les réseaux sociaux) pour faire du Soro bashing (..)
En cet instant T, le GPS était décapité avec des cadres et militants aux arrêts, d’autres exilés, le Président bloqué au Ghana jusqu’à son atterrissage en catastrophe en Espagne, il a fallu la présence des cyberactivistes sur les réseaux sociaux pour faire face à cette machine à propagande et expliquer aux Ivoiriens l’instrumentalisation de tous ses leviers en vue de broyer un homme politiquement et physiquement.»
Une puissante machine de mobilisation
En sus de la guerre de l’opinion qu’ils mènent avec succès, les cybermillitants de GPS constituent un puissant levier de mobilisation populaire. C’est ainsi que leur appui fut nécessaire et utile dans la mobilisation des ivoiriens contre le 3e mandat illégal, inconstitutionnel et usurpé par Alassane Ouattara à la faveur de la Présidentielle d’octobre 2020.
En outre, chaque fois qu’il s’est agi de battre le pavé en Europe ou dans les Amériques afin d’interpeller l’opinion internationale sur la persécution politico-judiciaire du pouvoir d’Abidjan contre leur leader, ils ont sonné la mobilisation sur les réseaux sociaux, ce grâce à la forte audience dont jouissent les comptes et les pages Facebook de nombre d’entre eux. Pour preuve, la page Facebook de Souley de Paris compte plus de 598 000 abonnés, celle de Maimouna Camara « La Guêpe » plus de 539 000 et celle d’Amiral Blindé, plus de 237 000. Pour ne citer que ceux-là.
Les risques d’un sacerdoce
Comme tout combat politique dans une Afrique revêche à la démocratie, le cyberactivisme comporte des risques qui vont de l’exil à la mort en passant par l’emprisonnement. En la matière, GPS est bien servie pour compter dans ses rangs des militants et cadres ayant goûté ou en train de goûter aux affres de la prison : Metongbou Troaré pour le mot d’ordre de désobéissance civile d’octobre 2020 par lui relayé sur les réseaux sociaux, El Hadji Mamadou Traoré, qui a eu tort d’interpeller sur certains agissements suspects des autorités ivoiriennes vis-à-vis du pays voisin et frère du Mali ainsi que sur les risques de brouille diplomatique entre les deux pays.
Aujourd’hui encore, Peter 007 croupit en prison pour son cyberactivisme sans concession contre le régime ivoirien. Comme ce dernier, la quasi-totalité des cyberactivistes de GPS dans la diaspora sont dans le viseur de la police politique au service du palais d’Abidjan. Ce qui les contraint de fait à l’exil.
Des chagrins de dérapage et d’excès
Affabulations, manipulations, attaques contre la vie privée de personnalités, injures grossières etc.… telles sont les charges retenues dans le réquisitoire populaire contre les cyberactivistes proches de Guillaume Soro. Si des excès et des dérapages sont effectivement avérés dans leurs productions, aucune œuvre humaine n’étant il faut parfaitement reconnaître le mérite d’enrichir le débat démocratique dans un pays où les tenants du pouvoir empêchent toute possibilité d’expression plurielle.
Mieux, ces dérapages s’inscrivent dans un contexte généralisé. Contexte dans lequel la communication numérique financée par le pouvoir, n’est pas en politique reste. Qui ne se souvient des appels au meurtre répétés contre le Président de GPS sur les réseaux sociaux ? Sans compter les injures, grossièretés et exécutées récurrentes contre son honorabilité et sa vie privée ? Autant de dérapages toléré parce que obtenu de l’aval de l’exécutif et du silence lâche de l’appareil judiciaire.
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