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Tidjane Thiam révèle dans une interview à Alain Foka les menaces qui pèsent sur lui

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Tidjane Thiam dénonce dans une interview à Alain Foka le 27 juillet 2025 les pressions exercées pour l’écarter de la course présidentielle.

Tidjane Thiam sort de sa réserve habituelle dans une interview explosive accordée à Alain Foka le 27 juillet 2025. L’ancien dirigeant de Credit Suisse dénonce ouvertement les pressions exercées sur lui pour renoncer à ses ambitions présidentielles. « On m’avait fait comprendre que ma place était ailleurs qu’en politique », confie-t-il sans détour au journaliste d’AFO Média.

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Cette déclaration fracassante intervient alors que l’homme d’affaires de 62 ans vit en exil à Paris. Pour la première fois, il lève le voile sur les tractations secrètes qui ont précédé l’annonce de sa candidature. Une confession qui éclaire les tensions actuelles au sommet de l’État ivoirien.

Les dessous des négociations avec le pouvoir
Face à Alain Foka, Tidjane Thiam détaille les approches dont il a fait l’objet. « Plusieurs émissaires m’ont contacté avec des propositions alléchantes », révèle l’ancien banquier international. Ces tentatives de séduction visaient à l’éloigner définitivement de l’arène politique ivoirienne.

L’ancien patron de la Prudential assume avoir refusé ces offres. « Je n’ai jamais été un homme qu’on achète », martèle-t-il avec fermeté. Cette intransigeance explique en partie son installation forcée à Paris, loin des pressions que subissent les opposants sur le sol ivoirien.

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Ces révélations confirment les rumeurs persistantes sur les divisions au sein du camp présidentiel. L’émergence de Tidjane Thiam comme alternative crédible inquiète visiblement les cercles du pouvoir.

Paris, refuge stratégique
L’exil parisien de Tidjane Thiam n’est pas un hasard. « Paris me permet de parler librement sans craindre pour ma sécurité », justifie-t-il auprès d’Alain Foka. Cette franchise inhabituelle chez l’ancien technocrate traduit une évolution de sa posture politique.

La capitale française lui offre une tribune internationale tout en le préservant des intimidations. « Quand on dérange certains intérêts, on devient une cible », lâche-t-il sobrement. Ces mots résonnent comme un avertissement adressé au régime en place.

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Malgré cette situation contrainte, l’ancien dirigeant de Credit Suisse n’entend pas renoncer. Au contraire, son éloignement géographique renforce sa critique du système politique ivoirien qu’il juge « fermé aux alternatives crédibles ».

Stratégie de campagne depuis l’étranger
L’interview révèle aussi sa stratégie de conquête du pouvoir menée depuis Paris. Tidjane Thiam mise sur son carnet d’adresses international et sa réputation de gestionnaire rigoureux. « Mon expérience dans la finance mondiale est un atout pour moderniser l’économie ivoirienne », argue-t-il.

Cette approche technocratique vise à séduire un électorat urbain éduqué, lassé des querelles politiciennes traditionnelles. L’ancien banquier compte sur les réseaux sociaux et les médias internationaux pour contourner les obstacles locaux.

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Ses relations avec les autres figures de l’opposition restent cordiales mais distantes. « Je respecte Laurent Gbagbo et Jean-Louis Billon, mais l’avenir ne se construit pas dans la nostalgie ou les héritages », précise-t-il diplomatiquement.

Cette confession à Alain Foka marque une nouvelle étape dans sa campagne présidentielle. Tidjane Thiam assume désormais pleinement son statut d’opposant, quitte à affronter les conséquences de cette posture offensive.

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