A en croire Jeune Afrique, certains suspects présumés dans l’affaire du trafic de cocaïne en Côte d’Ivoire, principalement des membres de la Grande loge de Côte d’Ivoire (GLCI, organisation des francs-maçons ivoiriens) courent vers leur libération, avant le procès.
Dans un article publié ce jeudi 27 avril 2023, le site du journal Jeune Afrique indique « les hommes d’affaires interpellés dans le cadre de l’enquête sur le Trafic de cocaïne entre la Côte d’Ivoire, l’Europe et l’Amérique du Sud sont toujours en détention provisoire, les demandes de libération formulées par leurs avocats ayant toutes été rejetées. Le pôle économique et financier du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau a clos l’instruction fin décembre et depuis, un procès se fait attendre ».
Avant de dire, sans donner davantage de précisions que « selon des éléments de l’enquête, plusieurs suspects, dont les hommes d’affaires Richard Ghorayeb, Dominique Amata et Hussein Taan, semblent avoir finalement été mis hors de cause, même si des zones d’ombre subsistent sur certains flux financiers et acquisitions immobilières ».
Au nombre de ces zones non encore élucidées, « plusieurs mouvements financiers entre la Côte d’Ivoire et la France effectués par l’intermédiaire des membres d’un groupe WhatsApp nommé Le Cartel » à propos desquels l’un au moins des suspects qui pourrait être libéré, selon l’article, aurait été questionné au cours de longs interrogatoires.
Jeune Afrique déclare que « les francs-maçons de la Grande Loge de Côte d’Ivoire (GLCI) ont accueilli avec soulagement ces derniers développements. Le Franco-Ivoirien Richard Ghorayeb et le Français Dominique Amata en étaient en effet des membres influents, avant d’être suspendus à titre conservatoire en juin 2022, en raison de leur incarcération ».
Notons qu’en juin 2022, Jeune Afrique avait révélé que des membres de la franc-maçonnerie ivoirienne mettaient la pression sur certaines autorités pour obtenir la libération de leurs « frères de lumière ». « Leurs influents relais dans les milieux économiques et politiques tentent d’obtenir leur libération conditionnelle », avait écrit le journal.
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