Vavoua : Des bandits enlèvent un opérateur économique et exigent la somme de 200 millions, les FDS déjouent le coup

Des individus armés de kalachnikov ont pris, le lundi 11 novembre 2024, en otage l’opérateur économique A. Hamed dans la ville de Vavoua et ont exigé la faramineuse rançon de 200 millions de francs cfa. Informées, les forces de défense et de sécurité ont mis en place une stratégie qui a mis les ravisseurs en déroute.

Un enlèvement spectaculaire a secoué, le lundi 11 novembre 2024, la ville de Vavoua, chef-lieu du département, dans la région du Haut Sassandra, où l’opérateur économique A. Hamed a été pris en otage par quatre individus armés de kalachnikovs. Les ravisseurs ont exigé une rançon de 200 millions de francs CFA, plongeant les proches de la victime dans une angoisse intense. Grâce à une intervention habile des forces de défense et de sécurité (FDS), l’opération a pris une tournure inattendue, entraînant la libération de l’otage sans que la rançon soit payée.

La victime emmenée vers une destination inconnue
Selon nos sources, A. Hamed, connu pour ses activités économiques dans la région, a été enlevé en soirée à son domicile par un groupe de malfaiteurs bien armés. Sans perdre de temps, les ravisseurs ont emmené leur victime vers une destination inconnue et ont immédiatement transmis leurs exigences financières à ses proches.

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Devant l’impossibilité de réunir une telle somme en un court délai, les proches de l’opérateur ont alerté les FDS, qui ont pris le relais et mis en place un plan d’action discret pour faire échec aux intentions des ravisseurs.

Les bandits permettaient sporadiquement à A. Hamed de communiquer avec ses proches pour démontrer qu’il était toujours vivant, une stratégie visant à accentuer la pression psychologique sur la famille
Les forces de sécurité, rompues à ce type de crise, ont tout d’abord engagé des négociations avec les ravisseurs tout en surveillant étroitement chaque mouvement. Les bandits, quant à eux, permettaient sporadiquement à A. Hamed de communiquer avec ses proches pour démontrer qu’il était toujours vivant, une stratégie visant à accentuer la pression psychologique sur la famille.

Après plusieurs échanges, les ravisseurs ont été convaincus qu’il était irréaliste de s’attendre à la somme initiale de 200 millions. Ils ont alors réduit leurs attentes à 50 millions de francs CFA, un compromis qui a permis de mettre en œuvre la stratégie d’intervention des FDS.

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50 millions confiés au chauffeur de la victime pour remettre aux ravisseurs
C’est dans la soirée du mardi 12 novembre 2024 que les proches de l’opérateur économique ont préparé la somme de 50 millions de francs CFA, confiée au chauffeur de la victime pour qu’il la remette aux ravisseurs. Mais, en chemin, le chauffeur a été intercepté par les forces de l’ordre, qui lui ont recommandé de modifier l’endroit du rendez-vous pour éviter une prise de risque inutile.

Grâce à cette ruse, les ravisseurs ont été pris de court, constatant que la ville était en fait sous haute surveillance. Se rendant compte que leur plan risquait de tourner court, les bandits ont abandonné leur projet, libérant leur otage sain et sauf avant de disparaître dans la nuit.

Le succès de cette opération est attribué au professionnalisme des FDS, dont l’approche a permis d’éviter un dénouement tragique. La famille d’A. Hamed, bien que soulagée de son retour, reste sous le choc, tout comme l’opérateur lui-même, qui a vécu des heures éprouvantes. Les autorités de Vavoua ont salué le travail des forces de l’ordre et appelé la population à rester vigilante et à signaler tout comportement suspect, renforçant ainsi le sentiment de sécurité dans cette région touchée par cet acte de banditisme.

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Cet incident rappelle l’importance des liens de collaboration entre les populations et les forces de sécurité, surtout dans un contexte de recrudescence de l’insécurité dans certaines localités. Les FDS ont promis de continuer leurs efforts pour traquer les auteurs de cet enlèvement, déterminées à garantir la sécurité de tous dans la région du Haut Sassandra.