En politique, il n’y a pas de hasard. La sortie du porte-parole adjoint du RHDP, le ministre Touré Mamadou sur la crise qui secoue les fondateurs du RHDP, sur le retour du PDCI-RDA au RHDP. Ce n’est qu’un problème de minutes. Ainsi, c’est maintenant que les responsables du RHDP viendront chercher les valises du vieux Bédié et de son parti pour leur retour. Si cette vérité venait à voir le jour, à quoi doivent-ils attendre les militants du PDCI-RDA et de l’alliance avec le PPA-CI ?

En politique, il faut préparer les esprits quand les enjeux sont énormes. On lance des pics pendant les grands rassemblements pour voir la suite des réactions des militants et certains caciques. Ainsi, la sortie de Touré Mamadou qui fait des révélations qui obligent le président Bédié de revenir au bercail, doit faire réfléchir les uns et les autres. La récréation semble terminée et les chevaux doivent rentrer au bercail.

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Et si le PDCI RDA revenait à ses anciennes amours, que feraient les militants de ce parti ? Si l’alliance tant attendue avec le parti du président Gbagbo tardait à voir le jour, on sait qui on quitte, mais on ne sait pas qui on rencontre. La route en face peut s’obstruer et mais celle empruntée pour faire demi-tour, ne l’est pas.

Les choses se préparent pour la négociation du retour du grand baobab le PDCI RDA au RHDP. Cela fera jaser, mais en politique, une science qui n’est pas exacte, la saine appréciation des choses bonnes ou mauvaises, ce sont les rapports de force et des alliances par intérêt qui peuvent se tisser.

Le porte-parole adjoint du RHDP qui a mis sur la place publique que des chefs baoulé sont commis à convaincre le vieux Bédié de revenir et que sa place, n’est nulle part qu’au RHDP, les dés sont jetés. Au lieu de tout le temps assister à des vagues de transfuges qui dénaturent la cohésion au sein du RHDP, le PDCI RDA rejoint le parti du président Bédié qu’il a contribué à créer et dont le nom serait venu de l’inspiration du président Bédié.

Des réflexions se font dans les coulisses du palais, mais la rencontre entre le président Bédié et son soldat égaré, l’actuel ministre de la réconciliation et de la cohésion, n’est pas fortuite, mais on attend.

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La récente rencontre entre le président Bédié et Akossi Bendjo avant hier à Daoukro, s’apparente à des mis au vert pour la compétition. Rien ne fait au hasard en politique. C’est ceux qui sont obnubilés par les émotions qui se laissent toujours avoir. Les jours à venir seront déterminants; le RHDP ne va pas accepter d’affronter les deux grands poids lourds unis de la politique ivoirienne, Bédié et Gbagbo. Il va falloir tout faire pour les départager, sinon, le futur électoral n’est pas bon pour le président Ouattara et son équipe.

Tout ce qui arrive devant soi, on ne tire pas le cou, on attend.

Joël ETTIEN