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« Appel des partis politiques pour la paix et la stabilité au Mali ». Tel est le document signé par plusieurs formations politiques hier lundi à Bamako dans lequel ils appellent le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités avec fermeté pour défendre l’unité du pays, l’intégrité territoriale la paix et la stabilité.
Au Mali, la classe politique est inquiète de la reprise des hostilités entre l’armée malienne et les groupes armés signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Réunis hier à Bamako, plusieurs partis ont dénoncé les tentatives manifestes sécessionnistes de certains groupes armés et l’urgence d’une action vigoureuse de toutes les forces vives autour des FAMA contre le terrorisme et la criminalité.
Face à cette situation, ils ont appelé le gouvernement « à prendre toutes ses responsabilités avec fermeté pour défendre l’unité, l’intégrité territoriale, la paix et la stabilité ». Ajoutant que « l’intégrité territoriale et la souveraineté ne sont pas négociables ».
Dans la foulée, ils ont réaffirmé leur engagement à appuyer toutes les initiatives des autorités de la transition à combattre le terrorisme et le grand banditisme. Les signataires de ce document ont, par ailleurs, dénoncé « la déclaration de guerre » proférée par le cadre stratégique permanent de la coordination des mouvements de l’Azawad.
Déplorant les propos va-t’en guerre, les partis politiques se sont souscrits dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issus du processus d’Alger. Pour eux, la recrudescence des attaques armées violentes et complexes constitue une violation de l’accord pour la paix et la réconciliation et les droits humains.
Face à cette situation, les formations politiques signataires ont dénoncé le “mutisme’’ persistant incompréhensible des organisations des défenseurs des droits de l’Homme et la CEDEAO, l’Union Européenne et les Nations-Unies face aux atrocités commises par les assaillants contre les populations civiles.
Ainsi, ils ont appelé la médiation à obliger tous les mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation à répondre à l’appel du gouvernement à revenir à la table des négociations. Pour les signataires, les crimes commis ne doivent pas rester impunis. C’est pourquoi, ils ont diligenté des enquêtes impartiales en vue d’identifier, d’appréhender et de traduire les auteurs et les commanditaires des massacres perpétrés contre les populations civiles et militaires.
Les hostilités ont repris entre l’armée malienne et les groupes armés signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation. Les positions des civils et des militaires ont fait l’objet de plusieurs attaques engendrant la mort des dizaines de civils et de militaires dans le centre et le nord Mali.
L’attaque la plus sanglante a été celle perpétrée par le groupe de soutien aux musulmans et à l’islam contre le bateau Tombouctou faisant 49 civils tués, selon le bilan officiel. L’armée malienne pour sa part a déclaré d’avoir neutralisé des dizaines de terroristes à l’origine de ces massacres.
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