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Mali : Sale temps pour les FAMAS, les terroristes mènent des attaques sporadiques, l’armée malienne en difficulté

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L’attaque du camp de Dioura, dans la région de Mopti, au centre du Mali, par des rebelles séparatistes touareg, a été un événement majeur dans la crise sécuritaire qui secoue le pays depuis 2012.

Les rebelles ont affirmé avoir infligé de lourdes pertes à l’armée malienne, faisant 98 morts, 5 prisonniers et des dizaines de blessés. L’armée malienne n’a pas confirmé ces chiffres, mais a reconnu que l’attaque avait été « violente » et qu’elle avait « fait des victimes ».

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Cette attaque est la plus au sud jamais menée par les rebelles séparatistes touareg depuis qu’ils ont repris les armes en août 2023. Elle témoigne de l’extension du conflit au centre du pays, qui était jusqu’à présent relativement épargné.

L’attaque de Dioura intervient dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire au Mali. Les attaques jihadistes et les violences intercommunautaires se multiplient, et l’armée malienne est de plus en plus mise à l’épreuve.

Le retrait de la mission de l’ONU au Mali, qui est en cours, a également contribué à l’aggravation de la situation. L’ONU avait joué un rôle important dans la stabilisation du pays, et son départ laisse un vide que les rebelles séparatistes et les jihadistes sont prêts à exploiter.

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L’attaque de Dioura est un nouveau coup dur pour la junte militaire malienne, qui est déjà sous pression pour sa gestion de la crise sécuritaire. La junte a promis de rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire, mais elle semble avoir du mal à tenir ses promesses.

Les conséquences de l’attaque de Dioura sont encore difficiles à évaluer. Elle pourrait marquer un tournant dans la crise sécuritaire au Mali, et conduire à une escalade des violences dans le pays.

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