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Des tensions au sein de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) ont éclaté à la Cité Rouge, provoquant des affrontements qui ont abouti à un blessé ce lundi 6 novembre 2023. La Cité Rouge, située à Abidjan, a été le théâtre de violences entre membres de la FESCI, mettant en lumière des désaccords internes persistants au sein de cette organisation estudiantine.
Selon les informations recueillies, les affrontements ont été précédés d’une altercation entre le secrétaire général de la Cité Rouge, Toualy Stéphane, et le coordonnateur du Plateau. La tension aurait atteint un point critique lorsque le secrétaire général de la Cité Rouge aurait agressé son homologue coordonnateur. En réaction à cette agression, des membres de la Cité Rouge sont venus « laver l’affront » en attaquant la cité adverse par surprise.
L’attaque s’est déroulée dans la soirée du 6 novembre 2023, lorsque les étudiants ont escaladé la clôture qui sépare la Cité Rouge d’un centre de santé situé derrière la cité. Un étudiant a été blessé lors de ces affrontements, et il a été rapidement pris en charge par les services médicaux.
Conflits internes à la FESCI : La question de l’assemblée générale en toile de fond
Au cœur de ces tensions se trouve la question de l’organisation d’une assemblée générale visant à déterminer la date du congrès de la FESCI. Les désaccords internes et la volonté de Saint Clair Allah de se maintenir au pouvoir à la tête de la FESCI à l’issue de son mandat actuel ont contribué à l’escalade de ces violences.
Il est important de rappeler que ces incidents ne sont pas les premiers du genre au cours de la mandature de Saint Clair Allah à la tête de la FESCI. Au cours de cette période, plusieurs étudiants ont perdu la vie dans des affrontements liés à la FESCI, ce qui a jeté une ombre sombre sur l’organisation estudiantine qui a historiquement joué un rôle clé dans la vie politique en Côte d’Ivoire.
Parmi les victimes précédentes figurent Oka Kouassi Serge, surnommé « Montagne », Coulibaly Yacouba, dit « Général Atoté », et Koné Rodrigues, alias « Capitaine Leader ».
Les autorités ivoiriennes sont appelées à intervenir pour résoudre ces conflits de manière pacifique et à garantir la sécurité des étudiants. La médiation, le dialogue et le respect des processus démocratiques sont essentiels pour mettre fin aux violences en milieu estudiantin et prévenir de futures tragédies.
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