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Il y'a 12 moison
La scène politique ivoirienne a été secouée par des allégations de publication de faux résultats électoraux par un membre du parti au pouvoir. Noël Dourey, affilié au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a suscité l’indignation en publiant sur Twitter des résultats prétendument officiels des élections municipales à Ferkessédougou avant même que la Commission électorale indépendante (CEI) ne proclame les chiffres définitifs.
Le tweet controversé de Dourey félicitait le candidat du RHDP, Silué Gneneyeri Jacques, pour sa victoire. « Elections municipales Ferkessédougou : La voix des urnes a parlé, félicitations au candidat du RHDP, Silué Gneneyeri Jacques (50,44%). La victoire dort chez nous ce soir », a écrit Noël Dourey sur son compte Twitter avant la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante (CEI). Une déclaration qui aurait pu déclencher des tensions et semer le chaos dans une période déjà tendue.
Notons que les élections municipales de Ferkessédougou ont été marquées par des incidents, y compris l’arrestation temporaire de l’artiste-musicien DJ Volcano, partisan du candidat Kaweli, et l’incendie délibéré du bâtiment de la CEI. Malgré ces troubles, Ouattara Kaweli a été déclaré vainqueur officiel avec 50,24% des voix, selon les résultats annoncés par la CEI. Son rival, Silué Gneneyeri Jacques, aurait recueilli 49,03% des suffrages.
Ces chiffres sont conformes à la réalité, mais l’incident préalable sur les réseaux sociaux soulève des questions sur l’éthique et la responsabilité des acteurs politiques. Le comportement de Noël Dourey souligne l’importance de la transparence et de la légitimité dans les processus électoraux.
Publier des résultats non confirmés peut compromettre l’intégrité du processus démocratique et éroder la confiance du public dans les institutions. Dans ce cas précis, cela aurait pu entraîner des conséquences désastreuses, exacerbant une situation politique déjà tendue.
Les autorités compétentes sont appelées à enquêter sur ces allégations et à prendre des mesures appropriées pour prévenir de telles actions à l’avenir. La stabilité politique de la Côte d’Ivoire dépend de la confiance du public dans le processus démocratique, et il est impératif que des mesures soient prises pour restaurer cette confiance.
Cet incident met en lumière la fragilité de la démocratie en période électorale et souligne la nécessité d’une vigilance constante pour protéger l’intégrité des élections. La Côte d’Ivoire doit maintenant se tourner vers l’avenir en renforçant ses institutions et en veillant à ce que de tels actes ne compromettent pas la stabilité politique du pays.
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