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Il y'a 11 moison
À moins de deux ans de l’échéance présidentielle de 2025, le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) envisage sérieusement la possibilité de désigner Laurent Gbagbo comme son candidat. Mais, les rumeurs autour de la possible candidature d’Ahoua Don Mello prennent de l’ampleur.
Alors que l’échéance présidentielle de 2025 pointe à l’horizon, plusieurs observateurs évoquent une éventuelle candidature d’Ahoua Don Mello. Et ce ne sont pas les circonstances politiques actuelles qui manquent d’ouvrir une fenêtre de possibilité pour ce vétéran de la scène politique ivoirienne.
En témoigne le contexte politique marqué par l’interdiction faite à Laurent Gbagbo de figurer sur les listes électorales, qui ajoute une couche d’incertitude à l’avenir politique du PPA-CI.
Ou encore l’élection de Tidjane Thiam, 62 ans, à la tête du PDCI, qui laisse présager un changement significatif sur l’échiquier politique ivoirien, longtemps monopolisé par Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et le défunt Henri Konan Bédié.
Les vœux de Nouvel An, publiés le 31 décembre 2023 par le nouveau vice-président en charge des projets stratégiques de l’Alliance internationale des BRICS, ont pourtant l’avantage de clarifier sa position.
Et pour Don Mello, Laurent Gbagbo est le meilleur cheval sur lequel miser pour « la rupture du pacte économique postcolonial ».
« Seul un gouvernement souverain ouvert à tous les pôles dans un monde multipolaire, peut tirer le meilleur de chaque pôle pour faire du pôle Africain le meilleur des meilleurs. Laurent Gbagbo, locomotive de la gauche et de l’opposition, incarne cet espoir », a tranché le vice-président du PPA-CI.
Cette clarification d’Ahoua Don Mello intervient dans un contexte, où les acteurs cherchent à définir le futur paysage politique ivoirien en vue de la présidentielle de 2025.
La « guillotine juridique »
Le débat sur la réinscription de Laurent Gbagbo et les enjeux socio-économiques dominent la scène politique, laissant présager une période électorale chargée.
L’Ivoirien qui murmure à l’oreille des Russes souligne d’ailleurs l’importance cruciale de la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale, qui est, selon lui, « la suite logique du combat pour la souveraineté de l’Afrique ».
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