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Il y'a 4 semaineson
Ce qui commence comme une idylle peut parfois se transformer en cauchemar, et les relations virtuelles n’échappent pas à cette réalité. Les réseaux sociaux, s’ils permettent des rencontres, peuvent aussi devenir le théâtre d’abus et de manipulation.
C’est l’expérience amère qu’a vécue KDC , une femme résidant à Abidjan , après sa rencontre en ligne avec JMH , un homme vivant à l’étranger.
Tout a débuté sur TikTok, où leurs échanges réguliers se sont vite transformés en une romance virtuelle. Après plusieurs mois de discussions passionnées à distance, JMH prend la décision de venir à Abidjan pour rencontrer KDC en personne et sceller leur union par un coutumier de mariage. L’avenir semble prometteur, mais les premières tensions surgissent rapidement.
JMH commence à exprimer des désirs que KDC rejette fermement, les trouvant contraires à ses principes. Ces désaccords finissent par nuire à leur relation, et frustré, JMH décide de mettre un terme à leur union avant de rentrer dans son pays.
Ce qu’ignorait alors KDC , c’est que cette rupture allait bientôt faire resurgir de douloureux souvenirs sous la forme d’une menace bien plus pernicieuse.
Un soir, une amie proche de KDC , ALV, lui rapporte avoir reçu des vidéos s compromettantes la projection dans des moments intimes. Ces extraits avaient été envoyés par JMH , avec une menace claire : si KDC refusait de reprendre leur relation, il diffuserait ces images sur les réseaux sociaux.
Choquée, KDC comprend que ces vidéos ont été enregistrées à son insu lors de leurs échanges en ligne , où elles partageaient des moments d’intimité à travers des appels vidéo .
Conscient de la gravité de la situation, KDC décide de ne pas se laisser intimider. Elle se rend immédiatement à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour signaler les faits. Avec le soutien du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), une enquête est ouverte. L’affaire prend un tournant décisif lorsque JMH revient à Abidjan et est interpellé.
Lors de son audition, JMH avoue sans résistance. Il reconnaît avoir agi par colère, frustré d’avoir investi du temps et de l’argent dans une relation qui n’a pas répondu à ses attentes. Sa tentative de manipulation avait pour mais, selon lui, de convaincre KDC de lui donner une seconde chance. Il prétend également ignorer que ses menaces constituent une infraction grave.
Toutefois, la loi est claire. Les actes de JMH relèvent de plusieurs violations, notamment l’enregistrement et la diffusion non consentie d’images à caractère sexuel. Il est ainsi déféré au Parquet conformément aux dispositions des articles 62 et 66 de la loi n° 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.
Cette affaire illustre une fois de plus les dangers des relations à distance, mais surtout l’importance de protéger sa vie privée dans l’univers numérique. Elle rappelle également que nul n’est au-dessus des lois, et que l’intimité d’une personne doit être respectée, peu importe les circonstances.
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